photo : Filou30
Ville active durant le Moyen Age et la Renaissance (quelques belles maisons à admirer), elle possède une belle église romane, bâtie au XIIe siècle mais remaniée depuis. Bien qu'Ispagnac ait subi les assauts du capitaine huguenot Mathieu Merle en 1580, le bâtiment a persisté. Très bien restauré, il se distingue par sa coupole. son clocher octogonal et sa nef à trois travées.
Jean-Baptiste-Etienne Pascal dans son chapitre sur les anciennes institutions monastiques dont la fondation n'a pas de date connue nous livre cette remarque vis à vis de l’Église d'Ispagnac :
Nous entrons maintenant dans le domaine des présomptions. Ispagnac peut figurer dans cette catégorie. Il est certain que cette petite ville possédait un prieuré de Bénédictins et celui-ci nous semble fort n'être que la dégénération d'une ancienne abbaye. Dom Vaissette ne dit absolument rien de cette localité, sous le point de vue de notre recollection. Il la nomme, une seule fois, en parlant du paréage du roi et de l'évêque de Mende, sous le règne de Philippe-le-Bel, et il fait mention du prieuré de cette époque. Cet acte, daté de l'an 1306, nomme ce lieu Villa Ispanhiaci. Ceci nous renseigne du moins sur la manière d'écrire le nom de cette localité. Ce ne serait donc ni Hispanhac, ni Espagnac , mais bien Ispagnac ou mieux encore Ispanhiac. Néanmoins l'usage a consacré l'avant-dernière désignation. Ce nom de lieu semble pourtant rappeler, si non une fondation, du moins une possession espagnole, aqua hispanica.
Le P. L'Ouvreleul classe Ispagnac parmi les prieurés simples. L'église est d'une construction remarquable, et si, dans l'origine, Ispagnac n'eût été qu'un simple prieuré, cet édifice n'aurait pas l'importance architecturale qu'on y reconnaît. Il est fâcheux qu'aucun titre ne vienne nous révéler la date de cette fondation qui, ici comme à Langogne, à la Canourgue et ailleurs, a provoqué la formation d'une petite ville. Elle est située sur les rives du Tarn et est dotée d'une cure de seconde classe, dans le canton judiciaire et l'arrondissement de Florac.
Selon une vieille tradition, il existait, en ce lieu, un temple où l'on brûlait des enfants en l'honneur de la fausse divinité qui y était adorée. Aucun monument ne vient appuyer une tradition de cette nature. Il est à croire cependant que cette localité remonte aux temps les plus reculés, si on considère sa position dans une vallée agréable et fertile.
Source : Gabalum Christianum ou recherches historico-critiques sur l'Eglise de Mende par Jean-Baptiste-Etienne Pascal 1853.
photo : Filou30
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photo : pierre bastien
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