photo : patchie
Travée droite voûtée en berceau légèrement brisé que surmonte un clocher carré, abside voûtée en cul-de-four. Toit à long pans sur la nef couvert en tuile creuse, toit en pavillon sur le clocher couvert en tuile plate, abside en croupe ronde couverte en calcaire (lauze) .
Prieuré de moniale dépendant au Moyen Age de l'abbaye bénédictine de la Sauve-Majeure, ruiné durant la guerre de Cent Ans. L'église est mentionnée pour la première fois en 1142 sous le vocable Sainte-Marie de Salvetat, puis sous celui de Sainte-Madeleine au XVIIe siècle.L'édifice a été certainement construit durant la première moitié du XIIe siècle. La façade occidentale percée d'un portail à moulures croisées est datable de la limite des XVe et XVIe siècles (identique à celui de Saint-Chaliès, IA47000514). L'évêque Nicolas de Villars qui visite l'église vers 1600, décrit un édifice découvert, excepté un peu de voûte sur l'autel. Elle est remise en état durant la première moitié du XVIIe siècle : la voûte de la travée droite du choeur semble dater de cette époque. Une chapelle aurait été construite du côté sud en 1640, pour Jean Philip, selon le procès-verbal de l'évêque Mascaron de 1682. La chapelle sert à cette date de sacristie pour le curé Pierre Fournier, qui en a fait murer l'entrée. Mascaron décrit un sanctuaire voûté surmonté d'un clocher-tour et une nef lambrissée. la chapelle sud a été détruite durant la Révolution, selon un document de la jurade de Monflanquin de 1793.
Source : Ministère de la culture.