photo : patchie
Logis et orangerie isolés, parties agricoles formant un ensemble fermé à l'est. Trois élévations du logis sont décorées d'assiettes, surtout des séries fin XIXe siècle, et de panneaux ornementaux ; la façade postérieure ne présente que des assiettes à décor de fleurs. Les fermes de Jolichamp comportent un logis en rez-de-chaussée de 3 travées ouvrant au sud et une grange-étable à balet à l'est (une détruite).
Une pépinière royale de mûriers blancs (1742) et plants de pruniers (avant 1763) est créée au milieu du XVIIIe siècle entre Senelles et le Lot, dont le loyer est versé aux Ménoire de la Feuillade. Sur le cadastre de 1812 figurent une demeure à cour fermée et la grange étable. Hormis la grange étable, les dépendances en pisé sont bâties après 1846, date du IIe cadastre. Le domaine comprenait 30 hectares, plusieurs métairies, dont les 3 fermes identiques de Jolichamp, limite XVIIIe et XIXe siècles, où l'on cultivait des fleurs (tradition orale). Le domaine est acquis par Désiré de Brondeau, propriétaire à Estillac au milieu du XIXe siècle. Vers 1888 (daté par un dessin sur assiette), son fils, Léon de Brondeau, médecin et collectionneur, fait orner de céramiques les façades du logis, de l'orangerie et des écuries. Léon de Brondeau a légué Senelles à la commune de Villeneuve-sur-Lot en 1906.
Source : Ministère de la culture