photo : Rodilea
Cette (Sète), Hérault. La plupart des ouvrages qui l'entourent étaient exécutés en 1713. En 1745, on commença le fort Richelieu; en 1761, le fort Saint-Pierre et les redoutes Thomond; en 1792 , les retranehemens de la Peyrade et de la plage d'Agde. Les forts de Cette étaient désignés comme postes par la loi de 1791 ; mais, en 1821, on les à mis dans la première série.
Ce fort est souvent décris comme un témoin majeur de la fortification du littoral languedocien, établie au XVIIIe siècle. Il fait parti d'un système de défense complet qui se décompose comme suit :
Le fort du Môle, avec son donjon, sa caserne, sa citerne, le phare Saint-Louis et ses deux batteries, qui se trouve à l'extrémité de la jetée. Le fort Saint-Pierre est bâti en 1710 sur les rochers tout au sud du site : batteries (3) et magasins de poudre font directement face à la mer. Ces bâtiments constituent aujourd'hui le théâtre de la Mer. Dominant l'ensemble sur le Mont Saint-Clair, alors dénué d'habitations lors de la construction, le fort Richelieu est construit en 1744. Doté de pavillons d'observation (3) et d'une grande batterie, il complète l'arsenal de surveillance côtière.
L'aménagement de ces fortifications, progressif jusqu'en 1780, fait suite à l'incursion de navires anglais en 1710, contre laquelle la défense de la cité s'était révélée inefficace.
A l'intérieur, à l'entrée du canal royal faisant la jonction avec l'étang de Thau, a été installée une batterie, dite de Richelieu, protégeant le chantier de commerce. En face, le bureau de santé était le lieu où les navires devaient déclarer leur cargaison et leur provenance : en fonction des épidémies, certains pouvaient être mis en quarantaine. Une surveillance sanitaire et commerciale d'un trafic renouvelé avec la construction du canal des deux étangs est ainsi mise en place.
Source : Archives départementales de l'Hérault.