Eglise Saint-Etienne

Sa façade curviligne relève du style jésuite en vogue au XVIII^e siècle. Elle a été édifiée sur l'emplacement d'une église du XIII^e siècle détruite au cours des guerres de Religion et dont ne subsiste que le clocher rectangulaire.

lois de la République Française 1800

Décret impérial (n°7610) gui autorise l'érection en Chapelle, de l'église de Saint-Etienne de la ville d'Uzès, département du Gard. Au palais des Tuileries , le 12 Janvier 1812.

Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, Médiateur de la Confédération suisse, &c. &c. &c.

Sur le rapport de notre ministre des cultes;

Vu la demande présentée par les habitants de la ville d'Uzès , département du Gard, diocèse d'Avignon, à l'effet d'obtenir que l'église de la succursale supprimée de Saint-Étienne de la ville d'Uzès soit conservée au culte, sous le titre de chapelle;

Vu deux délibérations du conseil municipal, à la daté du 15 juillet 1811, contenant les motifs, de la demande, l'obligation de fournir à tous les frais de rétablissement, la désignation du territoire de la chapelle, le montant de la population de la ville d'Uzès et des communes y réunies, et l'état de situation des édifices du culte;

Vu l'inventaire des meubles et ornements existants dans l'église de Saint-Étienne;

Le budget de la ville d'Uzès pour 1812;

Vu enfin les avis du sous-préfet de l'arrondissement, du préfet du Gard et de l'évêque diocésain , qui tous sont en faveur de rétablissement sollicité;

Notre Conseil d'état entendu,
Nous avons décrété & décrétons ce qui fuit:

• L'érection en chapelle, de l'église de Saint-Étienne de la ville d'Uzès, département dû Gard, diocèse d'Avignon, est autorisée.
• Le traitement du chapelain sera porté à cinq cents fr., sauf à déduire la pension dont il jouissait, ci 500 fr.
  II lui sera alloué une somme de deux cents francs pour lui tenir lieu de logement, ci 200 fr.
  Total 700 fr.
  Cette somme de sept cents francs fera prise chaque année sur les revenus communaux, selon l'allocation qui en sera faite au budget;
  Les dépenses de réparations de l'église, et d'entretien du mobilier et autres objets y existants et nécessaires au, service du culte, lesquelles ont été évaluées à deux cent cinquante-six francs, seront prises.
  • Sur le produit des oblations;
  • Sur celui de la location des chaises, et des dons des fidèles dans l'église de Saint-Étienne : en cas d'insuffisance reconnue, il y sera pourvu comme il est dit par notre décret du 30 décembre 1809.
• Le chapelain se servira, de l'église, du mobilier, des vases sacrés et ornements y existants.
• Nos ministre des cultes et de l'intérieur sont chargés de l'exécution du présent décret, qui sera inséré au Bulletin des lois.

Signé Napoléon.
Par l'Empereur:

Le Ministre Secrétaire d'état, signé le Comte Daru.

Source : Recueil des lois de la République Française 1800.