photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Notre-Dame-de-Penhors semble dater du XIIIe siècle ; cette chapelle a fait l'objet de plusieurs transformations au fil des siècles mais a conservé son caractère original. On peut y observer un retable ainsi que des statues anciennes.
Pouldrezic est situé sur une montagne à l'Ouest de Quimper, son évêché et son ressort. Cette paroisse relève du Roi, et compte 700 communiants. La cure est à l'alternative. Ce territoire, situé dans le voisinage de la mer, renferme des terres fertiles en grains et très-exactement cultivées, des vallons, des coteaux, des monticules, etc. En 1380, on connaissait dans cette paroisse les manoirs nobles de Leslan, Tregoguen, Cremenec et Kardelec.
Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, plus l'ancienne paroisse de Lababan, qu'elle a absorbée ; aujourd'hui succursale.
Après 1790, Lababan avait été érigée en commune ; mais, plus tard, elle fut réunie a Pouldrezic ; aussi cette commune compte-t-elle maintenant, non pas 700, mais 1530 habitants environ. L'église de Lababan n'est plus même desservie ; la seule église de Pouldreuzic et la chapelle de Penhors, dédiée à Notre-Dame, et située sur la baie d'Audierne, de triste renom, sont les seules où l'on célèbre maintenant l'office divin. L'une et l'autre ont un pardon, mais ce sont des fêtes peu fréquentées. L'agriculture, favorisée par les engrais de mer, est florissante ; la commune exporte même des grains, mais les arbres fruitiers y sont pour ainsi dire inconnus, et il faut aller a cinq ou six lieues chercher des bois de construction. Cette commune, isolée de l'activité commerciale par de mauvaises routes, aurait besoin qu'on lui rendit la foire qui jadis avait lieu à Penhors.
Source : Dictionnaire historique et géographique de Bretagne par Ogée 1853.
La paroisse de Pouldreuzic possède une croix processionnelle en argent, avec les figures du Christ, de la Vierge-Mère, et un noeud feuillagé. Un nettoyage récent y a fait apparaître une inscription restée jusqu'ici ignorée et qui est ainsi conçue :
VEN : & : D : Mire : IVLIEN : MAINGVY : RECTEVR : — LES : DENNIER : ONT : ESTE : ... PAR : ANTOINE : LE : COR : 1685.
Le mot : RECVEILLIS ou un autre de même sens doit avoir été omis dans cette inscription. J'ai relevé trois poinçons : le premier offre une petite tête casquée, le second une sorte de fleuron ou quatrefeuille timbré d'une couronne, et le troisième un groupement couronné de 3 lettres dont deux seulement, un G. et un B, sont parfaitement distinctes. Il y avait à Quimper en 1670 un orfèvre du nom de Joseph Bernard, à qui Le Men attribue plusieurs croix d'argent des églises d'alentour dont le style correspond à cette date. Peut-être, malgré la différence d'une des initiales, ce poinçon est-il le sien.
La chapelle de Notre-Dame de Penhors possède un vieux calice d'argent portant un poinçon avec les lettres I L surmontant un oiseau. Il présente également ces mots E. GODEC-67 en très petits caractères. Ces mêmes mots se retrouvent sur la patène. Le chiffre 6 n'est pas bien marqué, mais le 7 est très distinct.
Au-dessous du calice, on lit : POUR : LA : CHAPELLE : DE N.-D. DE : PENHORS. 1622.
Le poinçon est, sans nul doute, celui de Julien Loyseau, orfèvre en la paroisse de Saint-Julien à Quimper.
La crainte de la poussée des voûtes ne fut pas, comme je l'ai déjà fait observer, la seule raison qui explique l'absence de fenêtres hautes dans beaucoup d'églises romanes. Certains constructeurs du XIIe siècle obéirent à la nécessité de réaliser une économie de matériaux, même dans des nefs recouvertes d'un plafond de bois qui sont obscures, comme celles des mosquées arabes de Cordoue, du Caire et de Kairouan. Telle fut la disposition adoptée à Saint-Aubin de Guérande et à Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Inférieure) avant les restaurations modernes, à la chapelle de Penhors, en Pouldreuzic (Finistère), à Merlévenez (Morbihan), à Oucques (Loir-et-Cher), à SaintGéneroux (Deux-Sèvres), à Lescure (Tarn), à Notre-Dame d'Ainay, à Lyon, à Saint-Chef (Isère). En Espagne, on peut signaler des nefs obscures lambrissées à San Antolin de Bedon, à San Salvador de Leyre, à Santa Maria de Cambre de la Corogne, à San MIIIan de Ségovie, à San Justo de Sepulveda. On peut comparer ces églises aux greniers de l'hôpital Saint-Jean d'Angers et aux granges monastiques, mais il ne faut pas les confondre avec celles dont les baies hautes furent aveuglées par l'exhaussement des combles inférieurs, par la construction de voûtes faites après coup ou par l'addition de collatéraux, comme en Bretagne et en Angleterre.
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies