photo : Lomyre
la Gaubertie, commune de Saint-Martin-des-Combes. Anciens noms :
Le ministère de la culture nous livre la description suivante pour ce château :
Le château est un exemple de l'évolution des style architecturaux entre la période du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle. La partie néo-gothique est due au travaux de l'architecte Duprat Alfred œuvrant dans le bordelais.
Le château est construit sur une terrasse à flanc de coteau face à la commune de Clermont Beauregard, sa construction remontre à la fin du XVe siècle sur l'emplacement d'un édifice précédent. Les guerres de religion ayant fortement endommagé sa structure, il fera l'objet d'une restauration à la fin du XVIIe siècle. C'est de cette époque que date la chapelle dotée d'une plaque rappelant sa bénédiction en 1692. Début XIXe siècle, une ultime restauration fut confiée à l'architecte bordelais Alfred Duprat, mentionné ci dessus, qui actualisa l'aménagement intérieure et fit des communs ce que nous connaissons aujourd'hui.
Au château de La Gaubertrie, commune de Saint·Martin des Combes (Dordogne), il été célébré, le 17 mars dernier, le mariage de Mlle Yvonne du Cheyron du Pavillon, fille du feu comte Paul du Cheyron du Pavillon et de la comtesse, née Gouhé de Lusignan, avec M. Henry O`Byrne, lieutenant au 53e régiment d’infanterie, fils de M. O`Byrne et de Madame, née du Bourg.
Les témoins de la mariée étaient le comte Jean du Pavillon, son frère, et M. Xavier du Pavillon, son oncle.
Mlle Yvonne du Pavillon appartient à une famille très justement estimée en Saintonge. L'abbé Joseph du Pavillon, au moment de la révolution, grand-vicaire de l'èvêque de Saintes, fut déporté en rade de l'île d‘Aix: il mourut vicaire général à Périgueux le 7 novembre 1823, âgé de 84 ans. Son frère, le chevalier du Pavillon, capitaine de vaisseau en 1777, fut le créateur de la tactique navale des signaux maritimes de jour et de nuit et fut tué le 12 avril 1782, sur le Triomphant, qu’il commandait.
Source : Bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis 1903.
Note : Gaubertrie, orthographe conforme au texte de l'ouvrage cité.