Eglise, cimetière et presbytère

L'ancienne paroisse de St-Quay-Perros dépendait de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation et du ressort de Lannion. On y comptait, en 1780, 800 communiants, chiffre à peu près égal à celui d'aujourd'hui. La cure était à l'alternative. En 1695, M. Le Pelletier de Rosambo était seigneur de la paroisse. Cette famille n'est pas éteinte. Un de ses membres a fait faire, il y a une douzaine d'années, à ses frais, d'assez grandes réparations à la chapelle de St-Uzec, en Pleumeur-Bodou.

A l'angle nord-ouest de la paroisse, à l'intersection des quatre communes de Perros, Pleumeur-Bodou, Servel et St-Quay, est un petit pont que l'on nomme le Pont des Quatre-Recteurs, probablement parce que là s'arrêtait la circonscription territoriale de chacun d'eux.

St-Quay-Perros a donné le jour à Gilles-Marie Prat, recteur de la paroisse de Plouzelambre, près Tréguier, lorsqu'éclata la révolution française. En 1794, il fut déporté à Rochefort, où il mourut à l'âge de 32 ans.

Source : Les Côtes-du-Nord par Benjamin-Philibert Jollivet 1856.

Edifice en forme de croix latine avec un clocher mur sur la façade occidentale. Une chapelle des fonts est accolée au croisillon sud du transept. Le clocher, dû aux plans de Jean Lageat, porte la date de 1732. Le campanile, détruit par la foudre en 1880, fut reconstruit en 1882.

Source : Ministère de la culture.