Eglise Paroissiale Saint-Georges

La chaire à prêcher de cette église est extérieure et date du 15e siècle, elle fait l'objet de reconstructions et autres transformations au 19e siècle entre 1810 et 1890 sur la base d'un édifice plus ancien.

Le prieuré de Saint-Georges, haute, moyenne et basse-justice, à Mme du Halgoët, prieure de Saint-Georges ; le Rechou, moyenne et basse-justice, qui s'exerce au prieuré de Saint-Georges, en cette paroisse, à Mlle Sarsfiel ; Trézel-Kallion, moyenne et basse-justice, à M. de Trézel : elle s'exerce au prieuré de Saint-Georges ; Troguerat-Lezaudani, basse-justice, à M. de Coatuellan ; Villeneuve-Ksallou, haute, moyenne et basse-justice, à M. de Villeneuve-Cillart. François de Kousi, seigneur de cette terre, obtint du roi Henri IV (Ogée a dit Henri III à l'article Tredarzec) le droit d'une foire par an à la chapelle de Saint-Nicolas, en cette paroisse.

Jean de la Vieuville, recteur de Pleubian en 1242, donna des avis fort sages à Yves Elor, qui fut dans la suite recteur de la paroisse de Lohanec. Celui-ci en profita si bien, qu'il parvint à la plus haute piété, et que sa mémoire fut honorée de toute la France.

Ce territoire, borné au nord par la mer, offre des terres en labour de bonne qualité, des prairies et pâturages ; on y voit peu de terres incultes.

Pleubihan signifie littéralement petite paroisse. Cette commune est fertile en grains, grâce a l'usage bien entendu que l'on y fait des engrais de mer. C'est vers l'angle nord-ouest de Pleubilian qu'on voit la roche dite le Sillon de Talbert. Cette pointe, qui s'avance en mer sur une longueur de 2000 mètres et sur une largeur moyenne de 35 mètres, est, à vrai dire, un énorme cailloutage qui se termine par une masse de rochers que la mer ne couvre jamais. Cette chaussée naturelle offre un aspect des plus pittoresques.

La côte de Pleubihan est préservée coutre les descendes de mer par deux petits corps-de-garde.

On voit dans le cimetière de cette commune une chaire en pierre d'une construction fort ancienne. Le droit de bris a été difficilement abandonné par les habitants de cette côte sauvage. Ou cite des faits assez récents qui démontrent que cette barbare coutume, si chère aux anciens ducs de Bretagne, vit encore en Pleubihan. Disons toutefois qu'il y a à cet égard une immense amélioration.

Source : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Jean Ogée.

Son église a un autel de moiré métallique et l'on voit dans le cimetière la tombe d'un chevalier de Malte, qui a continué l'histoire de cet ordre, et donné la suite de l'ouvrage sur les révolutions de Portugal par l'abbé Vertot. M. de Boisgelin a laissé en outre un voyage en Suède. Ce cimetière présente encore quelque chose de singulier ; c'est une chaire en pierre placée en face de l'église, à laquelle on parvient par plusieurs degrés, et dont la construction remonte à une époque fort reculée. De cette chaire, d'où la parole divine est annoncée aux fidèles, dans les jours de solennités religieuses, les ministres d'un Dieu de justice et de bonté se sont vus quelquefois forcés de rappeler à leurs paroissiens le septième commandement du décaloye « bien d'autrui tu ne prendras » ; mais il est prouvé par l'histoire que les comtes de Léon ont longtemps combattu contre les rois et les ducs de Bretagne, qui voulaient jouir du droit de bris sur les côtes du Léonais. Les souverains de cette province regardaient ce droit comme un des plus beaux joyaux de leur couronne. Il était désigné dans les partages sous le nom de Péceium, et lorsque Jean III donna le comté de Penthièvre à Gui de Bretagne son frère, il ne manqua pas de se réserver le droit de bris.

En 1080, le duc de Bretagne n'avait pas honte de s'en parer de tout ce que l'on sauvait des vaisseaux naufragés, sur les cotes de ses états. En 1130 et longtemps après, les barons dépouillaient encore les malheureux naufragés. Or, « Regis ad exemplar, totus componitur orbis » est-il étonnant d'après cela, que les habitants de nos côtes pillent de temps à autre les bâtiments, qui ont le malheur d'échouer sur des rives, pour eux inhospitalières ?

Ces hommes grossiers voient avec peine le gouvernement s'emparer du produit des épaves, qu'ils regardent comme leur propriété. Ils ne savent pas, que le montant en est déposé à la caisse des invalides de la marine, après toutefois qu'on en a déduit les frais et droits des sauveteurs. Ainsi, l'on consacre à soulager le marin vieilli et usé par les fatigues de la mer, une partie de l'héritage des malheureux qu'elle a engloutis. Quelle plus-belle, quelle plus noble destination pouvait-il être donné à ces fonds.

Source : Notions historiques par François-Marie-Guillaume Habasque 1832.

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 30900
  • item : Eglise Paroissiale Saint-Georges
  • Localisation :
    • Bretagne
    • Côtes-d'Armor
    • Pleubian
  • Code INSEE commune : 22195
  • Code postal de la commune : 22610
  • Ordre dans la liste : 20
  • Nom commun de la construction : 2 dénomiations sont utilisées pour définir cette construction :
    • église
    • église paroissiale
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction :
    • Nous n'avons aucune informlation sur les périodes de constructions de cet édifice.
  • Enquête : 1986
  • Date de protection : 1943 : classé MH partiellement
  • Date de versement : 1987 AVANT

Construction, architecture et style

  • Materiaux: 5 types de matériaux composent le gros oeuvre.
    • pierre de taille
    • appareil mixte
    • pierre
    • granite
    • schiste
  • Couverture : On remarque 4 types de couverture différents :
    • toit à longs pans
    • croupe
    • noue
    • toit
  • Materiaux (de couverture) :
    • L'élément de couverture principal est ardoise
  • Autre a propos de la couverture :
    • Un mode de couvrement relevé : 'lambris de couvrement'
  • Etages :
    • Etage type : 3 vaisseaux
  • Escaliers : 3 types d'escaliers différents sont présent sur le site :
    • escalier en vis
    • escalier en vis sans jour
    • escalier dans-oeuvre
  • Décoration de l'édifice :
    • Le décor est composé de : 'sculpture'
  • Ornementation : 5 motifs orenementaux on été relevés :
    • blason
    • christ en croix
    • passion
    • résurrection du christ
    • vierge de pitié
  • Typologie :
    • Typology : 'clocher pignon'
  • Plan :
    • Plan Type 'plan allongé'

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Eléments remarquables : chaire à prêcher extérieure
  • Parties constituantes :
    • PArtie constituante relevée : enclos
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de la commune
  • Référence Mérimée : IA00004529

photo : pierre bastien

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photo : pierre bastien

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