photo : Lumière du matin
Nous observons sur cette église datant du XIIe siècle un beau portail limousin parfaitement visible sur la photo de Lumière-du-Matin qui illustre cette fiche. L'église est de plus dotée d'une chasse émaillée du XIIe siècle relatant le martyr de sainte Valérie, elle sussi illustrée sur cette fiche (voir ci dessous).
La majorité des sources consultées s'accorde à dire que l'édifice est d'origine romane (XIIe siècle) et qu'il a connu de profonds remaniements aux cours des siècles suivants. Les remaniements les plus importants s'opérant surtout au XVIe siècle. Le portail, que nous venons de qualifier pour sa beauté remonte au XIIIe siècle et a été bâti a l'aide de granit rose. il est de plus doté de profondes voussures et ornée de tores, colonnettes et chapiteaux sculptés. On ne manquera pas de signaler outre la châsse classée du XIIe siècle, les vitraux et armoiries qu'on peut observer à l'intérieur.
Le clocher-mur que nous observons actuellement viens remplacer depuis 1969, date à laquelle il à été construit un clocher primitif en bois que vous pouvez voir sur l'illustration en médaillon ci-contre.
Le site web de la commune qualifie l'intérieur de l'église comme « relativement austère », celui ci est éclairé de six fenêtres ogivales ornées de vitraux datant de 1900. nous apprenons de plus, qu'une niche située à la droite du choeur renferme la châsse émaillée renfermant les reliques de sainte Valérie dont il est question ci-avant. L'église est dédicacée à Sainte Catherine.
Cette châsse est composée de cuivre : doré, gravé, repoussé avec décor rapporté en émail champlevé sur une base en bois bois . Cette châsse en forme de maison exhaussée sur quatre pieds comprend ; sur l'âme de bois sont clouées des plaques de cuivre émaillé à l'avers et aux pignons, nues au revers ; un regard rectangulaire vitré est aménagé au rampant du revers ; les têtes des figures de l'avers sont rapportées
D'un point de vue iconographique, cette châsse possède au rampant de l'avers, le bourreau armé d'un glaive tranche la tête de sainte Valérie, en présence du proconsul ; à la caisse, la sainte agenouillée présente sa tête à saint Martial qui s'est détourné de l'autel pour la recevoir ; les pignons portent des figures de saints sous des arcatures. Le ministère de la culture précise que lorsque Rupin étudia et photographia la châsse, vers 1880, elle possédait encore la plaque émaillée du rampant à l'avers : très altérée elle était décorée de quatre-feuilles en damier ; la châsse contient des reliques de sainte Valérie et de sainte Catherine