photo : GUYTUS3
Le moulin date du XVIIe siècle pour certains, d'autres avancent la date de 1646, les monuments historiques proposent la date de 1807 (sûrement relativement à la date portée sur le linteau de la petite ouverture en façade voir photo jointe).
Comme pour beaucoup de moulins situés en zone d'altitude, un bief aménagé sur un torrents d'altitude conduit a un réservoir aménagé de mains d'homme qui lui permet l'entraînement du mécanisme.
Le mécanisme fonctionne selon le principe de la roue horizontale à auget, une meule inférieure fixe posée sur un linteau, surmontée d'une autre meule mobile tournant sur elle, ces deux meules sont traversées par un axe vertical animé par une roue horizontale à augets.
Moins connues du grand public, car elles sont souvent invisibles et moins répandues, les roues horizontales dites à augets sont dotées de pales (ou augets) de formes courbe. L'eau provenant du réservoir situé plus haut permet d'augmenter de par la disposition basse (souvent sous le moulin) et horizontale de la roue la hauteur de chute donc la puissance motrice de l'ensemble.
Le mécanisme intérieur en bois a été restauré par Bernard Rougerie et un groupe d'élèves ébéniste. Le projet de restauration a été soutenu par le rectorat de Clermont-Ferrand, la Direction régionale des affaires culturelles d'Auvergne, la fondation de la Fédération nationale du BTP et de l'association Dienne Patrimoine.
On note aussi la particulièrement grande ouverture du moulin surmonté d'un linteau à crossettes lui même soulagé par un arc de décharge. Cette ouverture ayant fait parti du projet de restauration comme il se doit a reçue une porte en bois a l'identique. Les clous de l'ancienne porte semble avoir été récupéré un a un pour les remplacer sur les nouvelles menuiseries.
Le moulin est devenu propriété communale dans les années 1990.
En 1999, durant la tempête Lothar, le moulin c'est retrouvé enseveli sous un amas d'arbres déracinés par le vent.