photo : Roi Dagobert
Lorsque le Béarnais (Henri IV ?), maître de Falaise, passa par St.-Pierre pour assiéger Lisieux,. il y vit tomber à ses genoux le gentilhomme qui avait sacrifie corps et biens pour sa cause. Thomas Dunot lui montra ses blessures et les ruines de son manoir. Henri promit de ne pas oublier ses services; mais notre preux chevalier, qui savait mieux se battre que solliciter, mourut (18 mars 1609) sans avoir rien obtenu.
Source : Le Cicérone de Saint-Pierre ou Recherches historiques sur Saint-Pierre-sur-Dives par J.M. BUREL 1840.
En 1590, le fief d'Harmonville appartenait à Thomas Dunot, personnalité pétrusienne haute en fait d'armes. A sa mort en 1609, il laissa ses terres à ses deux fils, Jacques et Nicolas Dunot qui reconstruisirent le manoir en 1618. La famille Dunot resta propriétaire du château d'Harmonville jusqu'en 1792, date à laquelle il fut vendu au sieur de Jarry, puis par transmission à la famille de Lignerolles, qui apposa ses armes en façade principale. Les Lignerolles eurent une fille qui épousa M. Goujon de Saint-Thomas. Le dernier du nom légua le domaine à son neveu, M. Potier de Courcy, en 1974.
Source : Ministère de la culture.