photo : charpentier
Le ministère de la culture nous apprend que ce manoir est construit au début XVIIe siècle pour la famille Marguerit de Malleville. En 1830, le colombier est signalé comme étant en ruine et les douves comme détruites. En 1944 ce sera le tour de la Grange et du pavillon sud-ouest d'être détruits, ils seront toutefois refaits vers 1960 dans le style original. La chapelle Notre-Dame de l'Assomption est construite en 1634 pour Jacques Marguerit, "en forme d'oratoire avec un petit lieu au-dessus abritant une horloge".
Rouvres, village de 308 habitants, et (10 kilomètres) Haisières, village de 562 habitants L'église de Rouvres (XIIIe et XIVe siècle) est intéressante. On remarque surtout la porte décorée d'archivoltes admirablement sculptées, portant de chaque côté sur trois colonnes en claire-voie, et la flèche de la tour (XIVe siècle), dont les fenêtres et les arcatures offrent des détails admirables.
L'ancien château, connu sous le nom de ferme de Rouvres, est une construction qui peut dater de la première moitié du XVIIe siècle, il forme un grand carré avec une cour au centre. Deux grandes portes surmontées de pavillons carrés se correspondent aux deux extrémités de la cour. Au-dessous du rez-de-chaussée, des galeries voûtées font le tour du château, l'enceinte était entourée de larges douves.
Source : Itinéraire général de la Normandie par Adolphe Joanne 1866.
L'ancien château de Rouvres, connu sous le nom de la Grande Ferme de Rouvres, est une construction considérable, qui peut dater de la 1er moitié du XVIIe siècle, il forme un grand carré avec une cour au centre : deux grandes portes au nord et au sud se correspondent aux extrémités de la cour : elles sont surmontées de pavillons carrés.
La demeure seigneuriale était dans le beffroi qui surmonte une de ces portes et dans les pavillons qui s'y rattachent. On y voit encore des plafonds peints.
Au-dessous du rez-de-chaussée, des galeries voûtées font le tour du château.
De larges douves entouraient l'enceinte, comme à Fresnay-le-Puceux, et dans tous les grands châteaux de cette époque. An-dehors de l'enceinte, près de la vallée, est un colombier percé de meurtrières et qui aurait pu servir à la défense.
Ce château appartient par moitié à M. le comte d'Aubigny et à madame de Belly.
Nous avons dit que les Marguerit étaient seigneurs de Rouvres au XVIIe siècle. Voici la note que M. le comte d'Aubigny a bien voulu me donner sur la transmission de cette propriété seigneuriale.
« La terre de Rouvres a été partagée, en 1720 , entre mesdemoiselles de Marguerit de Malleville , filles et héritières de M. de Marguerit, seigneur de Rouvres, l'une comtesse d'Aubigny , ma bisaïeule, et l'autre marquise de Benonville. Celle-ci eut un fils et une fille, le fils fut propriétaire des terres et seigneuries de Benouville, Blainville, Ouestreham, du But, de Soignolles et de Rouvres, pour moitié. Ma bisaïeule, la comtesse d'Aubigny, avait dans son lot l'autre moitié de Rouvres qui m'appartient aujourd'hui, la terre de Quesnay et celle d'Assy venant de son premier mari, le comte de la Luserne. A sa mort mon grand-père, marquis d'Assy, et mon grand-oncle, le comte d'Aubigny, depuis lieutenant-général et commandeur de Saint-Louis, firent le partage de la succession de leur père a et mère. La terre d'Aubigny et la moitié de Rouvres, (que j'ai depuis achetée, en 1807, du comte Sanguin de Livry, mon cousin) devinrent le partage du comte d'Aubigny l'aîné; mon grand-père, alors chevalier d'Aubigny, eut la terre d'Assy : ces messieurs vendirent ensemble Quesnay au comte d'Aché. »
Si nous connaissons les seigneurs de Rouvres depuis deux à trois cents ans, nous les voyons figurer dans des actes à des époques beaucoup plus anciennes, sans pouvoir établir leur filiation non interrompue, comme nous venons de le faire pour ces derniers temps ; ainsi, au XIIIe siècle, Osbert de Rouvres portait bannière, Thomas de Rouvres occupait une dignité éminente dans l'église de Séez.
En 1422, Robert de Rouvres fut élevé à l'évêché de Séez et dans la suite promu à un autre siège.
Source : Statistique monumentale du Calvados, Volume 2 par Arcisse Caumont 1850.
ceinte , comme à Fresnay-le-Puceux, que nous avons décrit