Jadis il y avait un village sur le Gloeckelsberg qui fut détruit et sans doute reconstruit à Blaesheim, 2 Kilomètres plus loin. Il reste encore la tour de la vieille église servant, il y a 40 ans, de station télégraphique et du haut de laquelle on jouit d'une vue splendide (Le poète Ehrenfried Stoeber à dit en visitant cette tour : "Freunde hier gefällt es mir, Dieser Berg gewährt mir Freude ; Er ist Bläsheims schonste Zier, Und mir eine Augenweide").
Source : Revue catholique de l'Alsace (Strasbourg) 1859-1939
Saint Blaise a été vénéré à plusieurs endroits du Bruch : il existe une chapelle près de Valff, une deuxième sur le Gloeckelsberg, et une troisième sur le site disparu de Battersheim (Le Ried de l'Andlau: sept mille ans d'histoire naturelle et humaine aux portes de Strasbourg, Annik Schnitzler-Lenoble, Société savante d'Alsace et des régions de l'Est, 1989)
M. Morin annonce que la commune de Blaesheim, grâce à l'intervention du maire, M. Eberhardt, vient de faire don au musée archéologique du Bas-Rhin, de quatre chapiteaux et de quatre bases, provenant de la nef de l'ancienne église du Gloeckelsberg.
Deux de ces chapiteaux sont ornés de rinceaux avec angles, représentant des animaux, des figures humaines et des sirènes. Les deux autres, de même forme, sont seulement ébauchés. Les bases sont décorées de moulures d'un beau profil, appartenant à l'époque romane primitive. Ces fragments ont été déposés dans le jardin de la préfecture, en attendant l'installation du musée de la Société.
Source :
Antoine-Eberhard, de la branche de Gerstheim, dont l'auteur fut Etienne; 21 fois stettmeister de Strasbourg (1506-1542) et le dernier chevalier créé en Alsace d'après l'ancien rite. Né à Strasbourg le 20 septembre 1664, il fut investi, avec ses frères, à la mort de son père, Nicolas-Eberhard, en 1685, par le roi Louis XIV, des fiefs qui relevaient autrefois de l'Empire, de l'Autriche et de la Lorraine : au nombre des fiefs impériaux se trouvaient le château et le village de Blaesheim avec des revenus à Rosheim ; les fiefs autrichiens comprenaient des dîmes et des biens à Epfig et à Nordhausen ; les fiefs lorrains consistaient en divers revenus des salines de Dieuze, de Saint-Hippolyte et d'Elsenheim, tant en argent qu'en céréales. Antoine Eberhard choisit de bonne heure la carrière des armes, où il était arrivé au grade de chef d'escadron du régiment de cavalerie (étranger) de Rotembourg, quand il quitta le service en 1699 pour entrer au magistrat de sa ville natale, Chambre des XIII. Le 7 janvier 1700, il fut revêtu de la dignité de Stettmeister, et devint chancelier de l'université le 13 janvier 1721. Il mourut le 26 janvier 1730 et fut inhumé dans le caveau de famille à l'église du Gloeckelsberg, démolie en 1829.
Source : Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours par Sitzmann, Édouard (1836-1918).
Une légende régionale affirmait que les enfants venaient au monde dans la Saint-Blasibruna, la Fontaine de Saint-Blaise et dans la plupart des villages d'Alsace, il existait une Kinderbrunnen (fontaine des enfants).
Pas moins de dix-sept paroisses lui sont consacrées et il est vénéré dans soixante dix-sept au total. Récemment, une exposition itinérante a été réalisée en 2000 par une association historique (Association de Recherches Médiévales, Strasbourg). Une grande partie des archives a disparu, Les recherches sont difficiles. Ce département possède plusieurs villes importantes, où le culte est très vivace, avec de nombreux pèlerinages.
Source : courte citation tirée de l'ouvrage de Catherine Brissaud "Saint Blaise Evêque de Sébaste: Saint du IVe siècle universel et populaire" en 2005 (édition de L'Harmattan)
De son côté le ministère de la culture nous apprend que cette église est construite au XIIe siècle, il précise de plus que la nef et le choeur sont démolis en 1833, il ne subsiste alors que la tour porche. La toiture de la tour est remaniée en 1876, cette tour conserve un linteau dont le relief a été bûche (représentait peut-être un agneau mystique) et une clé de cintre de la porte vers la nef représentant 2 personnes nues ont été déposés au musée de l'oeuvre Notre-Dame à Strasbourg, quatre chapiteaux et trois bases provenant de la nef de l'église, les chapiteaux sont sculptés d'animaux monstrueux, de palmettes et d'arbres stylisés, ils peuvent être datés des années 1100. Des colonnes ont peut-être été remployées dans la mairie de Blaesheim (Voir premier paragraphe ci dessus).
Source : Ministère de la culture.