photo : BLASONNEUR
L'on voit, à 1 kilomètre environ au nord de La Cavalerie, deux beaux dolmens situés non loin de la route qui conduit à Millau; un troisième se trouve vers l'extrémité sud de la commune. Dans un de ces dolmens, fouillé par les soins de M. Causse, l'on a trouvé des ossements et quelques grains de collier.
L'on a signalé aussi, dans cette même commune, trois menhirs formant un long alignement qui traverse presque entièrement la commune du sud au nord.
Source : Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts par Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron 1867.
Lorsqu'on arrive de Millau sur ce plateau qui n'a pas moins de mille mètres d'élévation au-dessus du niveau de la mer, le premier village que l'on rencontre est celui de la Cavalerie : auprès, se trouvent deux dolmens gigantesques; un mathématicien du voisinage a calculé que la pierre supérieure de l'un d'eux ne pèse pas moins de trente mille kilogrammes : ils sont disposés de manière qu'à l'époque de l'équinoxe l'ouverture de l'un est éclairée par le soleil levant et celle de l'autre par le soleil couchant. Le dernier village que l'on rencontre à l'autre extrémité du Larzac, toujours sur la grande route de Millau à Montpellier est St-Pierre de la Fage. Auprès du village de St-Maurice, qui est à deux lieues au nord-est de St-Pierre, on trouve aussi quatre dolmens nommés par le peuple maisons des fées, parce que dans ce pays le peuple attribue aux fées tout ce qui est au-dessus de son intelligence ou de son pouvoir. Il est à remarquer que St Maurice est situé au milieu d'un territoire appelé la longue roubière, parce qu'il était et est encore environné de bois de chênes-rouvres, robur. Ces dolmens et ceux de la Cavalerie ne sont pas les seuls du Larzac : il y en a au contraire beaucoup d'intermédiaires, et un plus grand nombre a été détruit.
Source : Etudes historiques sur le Rouerque par Marc Antoine François Gaujal 1839.
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