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Le Rapport au nom du jury de la classe 106 par M. Maurice Lebon ; Exposition universelle internationale de 1900, à Paris. Groupe de l'économie sociale, fait mention pages 38 de :
Société anonyme des usines du pied-Selle à Fumay (Ardennes},France. (Médaille d’argent). Tableaux, statistique, modèles, plans de cités ouvrières. A construit 104 habitations. Fait à ses ouvriers des avances pour construire à 3 0/0.
Le ministère de la culture nous apprend que les 145 habitations composant le périmètre de la cité ouvrière des usines du Pied Selle sont décomposées en un ensemble de 38 constructions, composées chacune de :
Huit types principaux de maisons sont visibles, elles se déclinent en variantes de décor ou d'accès. Les parcelles qui sont construites après 1905 portent un cartouche circulaire portant le nom de la construction, nom de fleur ou d'arbre fruitier servant à les identifier. L'axe central du Charnois partage la Cité en deux sous ensembles, dits le Petit et le Grand Charnois, composés chacun de 6 et 32 constructions. Le second ensemble accolé au terne de l'ardoisière de l'ancienne Renaissance, présente dans sa partie centrale une place verte, en pente, bordée par des platanes "la place du Petit Baty". On relève également un ancien lavoir (Grand Charnois) et une salle de réunion (Petit Charnois).
Les premières maisons sont construites par Eugène Boucher entre 1855 et 1862 (sources divergentes). Répondant à un système paternaliste, les différents administrateurs poursuivent l'extension de la cité jusqu'en 1925 environ, totalisant quatre phases de construction.
Après la reconversion industrielle du site en câblerie, la direction entreprendra la vente de l'ensemble des logements aux locataires.
Un règlement de lotissement, rédigé en 1975, établira les règles et les modifications autorisées. D'une durée de 10 ans, il ne sera pas reconduit. Les dernières parcelles sont vendues en 1984.
La cité comprenait une école, dont la gestion est confiée à la ville en 1894, une salle de réunion construite au début du 20ème siècle, deux lavoirs, une cantine en bois, détruite dans les années 1960.
Source : Ministère de la culture.