photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Exemple d'architecture rurale du XVIIe siècle en Bourbonnais, le château fut construit au début de ce siècle. La chapelle fut édifiée environ cent ans plus tard. Un château de style néo-Renaissance est construit en 1840, date à laquelle le petit corps de logis XVIIe est laissé, par les propriétaires, aux fermiers et prend le nom de Vieux Melay.
« Quelques petits manoirs du XVIe et du XVIIe siècle se voient aussi en divers lieux de la commune, ils n'ont rien de remarquable ; je citerai seulement le château des Melets, construction moderne à tourelles ornementée avec beaucoup de goût dans le style de la renaissance, que vient de faire élever M. le comte de Champfeu, sur les plans de M. Durand, architecte. » (Bulletin monumental 1834)
Le domaine comprend un petit château, ses dépendances agricoles et la chapelle, le tout clos par un mur avec portail. Le bâtiment ne présente qu'un seul niveau avec un rez-de-chaussée légèrement surélevé sur une cave. La porte de la façade principale ouvre sur un arc en plein cintre dont l'agrafe porte une tête féminine. Deux pilastres ioniques non cannelés encadrent cette porte et soutiennent une architrave à trois fasces, elle-même surmontée par un fronton curviligne. La base du fronton est interrompue par un cartouche sculpté entouré de feuillages. Le fronton est surmonté d'un second cartouche comportant un double blason couronné et entouré d'animaux servant de base à un occulus entouré de consoles renversées et surmonté d'un petit toit.
Les communs, perpendiculaires au corps de logis, délimitent une cour rectangulaire. Au nord-est, se trouvent la grange et le pigeonnier ; au sud-ouest, l'ancienne habitation des domestiques. La chapelle est un petit édifice avec une nef prolongée par une abside en hémicycle. L'abside possède un cul-de-four orné de caissons en trompe l'oeil. Le portail d'entrée est soutenu par deux contreforts décorés d'ailerons à bossages vermiculés amortis par des pommes de pin. La porte est ornée de deux pilastres d'ordre toscan soutenant une architrave à trois fasces et un fronton curviligne mouluré, terminé à sa partie supérieure par un pot à feu posé sur des draperies.
Source : Ministère de la culture.
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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