photo : P_J_reb
Reste de l'ancien marché à blé, bâti selon la tradition par Mansart (venu à Moulins pour y édifier un pont qui fut particulièrement éphémère). L'édifice comprend trois arcades sur la rue François Péron, et cinq sur la rue Diderot. Ce bâtiment est un exemple de la construction en briques et pierres, caractéristique de l'architecture moulinoise du XVIIe siècle (ministère de la culture). L'aménagement de ces halles était complété, primitivement, d'une seconde galerie régnant sur l'autre façade de la rue et semblable à celle qui subsiste.
Avant de passer aux édifices religieux de Moulins, notons qu'il en est encore d'autres laïques, très dignes d'attention : rue de Paris, l'hôtel La Feronnays, au balcon et à la porte Renaissance ; un peu plus loin, l'ancien collège des Jésuites, actuellement Palais de Justice et musée départemental, construit en briques de couleur dans le courant du XVIIe siècle ; rue Diderot, qui récemment encore s'appelait rue du Marché-au-Blé, les anciennes halles, que la tradition attribue à Mansart. Voici des maisons plus vieilles encore ; derrière la cathédrale, rue François-Péron, une construction de banale apparence laisse passer le touriste non prévenu ; poussez une porte, suivez le couloir, vous voilà dans la cour, trop étroite hélas, humide et assombrie par les constructions voisines : c'est le Doyenné, logis de la fin du XVe siècle.
Source : Le Tour de France. Guide du touriste 1904-1906.
Crédit photo : Pascal-Jean Rebillat photographies