photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
L'église désaffectée de Barberier offre au regard son architecture romano-auvergnate. Est-ce ici le terrain argileux qui, lentement, s'est affaissé sous les murs de pierre, est-ce négligence de l'architecte, peu soucieux des fondations ? Toujours est-il qu'à la clef de voûte courent de larges fissures. Irréparables, paraît-il. Des vitraux, il n'est plus question, de sculptures non plus ; il n'y a plus ici qu'un attrait rétrospectif, en voie de disparition.
L'ancienne église de Barberier est un Edifice roman comportant une nef encadrée de bas-côtés avec abside et absidioles en cul-de-four placées en arrière d'un transept dont la croisée est surmontée d'un clocher carré. On y observe une corniche à modillons sculptés. Traces d'une fresque romane dans le cul-de-four de l'abside.
Deux chapelles sont ajoutées au XVIe siècle. Pendant la Révolution, démolition de la flèche du clocher, remplacée par une couverture basse. Eglise désaffectée, vendue en 1793. Dans la première moitié du XXe siècle, l'église est transformée à usage agricole : grange et hangar dans la nef et le bas-côté nord ; habitation dans le bas-côté sud (source ministère de la culture).