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Guillaume de la Tayssonnière est, relativement, un inconnu,. il appartient à une ancienne famille de noblesse bressane dont plusieurs branches s'étaient formées. il en est qui subsistent encore aujourd'hui, mais leur nom, comme celui du château située dans la commune de Buellas, tout près de Bourg en Bresse, est orthographié "la Teyssonnière ".
Source : Ma bibliothèque poétique par Jean-Paul Barbier 2002.
Le nobiliaire du département de l'Ain nous donne quelques informations suplémentaires sur cette famille :
Reprise de fief et dénombrement du 11 juillet 1670 du fief de La Teyssonnière, par Claude-François de La Teyssonnière, écuyer, en qualité de fils et héritier de Claude de La Teyssonnière, aussi écuyer ; ledit fief mouvant du roi, ainsi que ledit Claude-François de La Teyssonnière y a été maintenu par arrêt du Parlement de Paris, contradictoirement rendu entre lui et le seigneur de Corgenon, le sieur Chapuis, qui prétendait que le fief de La Teyssonnière était un arrière-fief de la seigneurie de Corgenon. Le fief de La Teyssonnière consiste en une maison-forte avec fossés et pont-levis, un jardin joignant une petite forêt d'environ dix arpents, une rente noble et deux domaines.
Reprise de fief et dénombrement double succinct des 10 décembre 1685 et 11 janvier 1689 du fief de La Teyssonnière, par Charles-François et Michel de La Teyssonnière, en qualité de fils et héritiers bénéficiaires de Claude-François de La Teyssonnière, écuyer.
Reprise de fief et dénombrement des 12 janvier 1741 et 22 juin 1744 de la seigneurie de la Teyssonnière, par Charles-Louis de La Teyssonnière, écuyer, cl Joseph-Marie de La Teyssonnière, capitaine au régiment de Conty, en qualité de seuls enfants et uniques héritiers de messire Charles-Louis de La Teyssonnière, leur père, suivant son extrait mortuaire du 25 septembre 1712, délivré par le curé de la ville de Bourg et le certificat de notoriété du lieutenant général de ladite ville, du 13 décembre 1740, le tout y joint avec les procurations et la sentence du Bureau du Domaine, du 23 mars 1744, qui ordonne un plus ample détail dudit dénombrement, lequel détail est joint.
Source : Nobiliaire du département de l'Ain (XVIIe et XVIIIe siècles) par Jules Baux 1862.
Ce parc d'agrément qui a été créé au XIXe siècle sous l'impulsion de l'historien N.A. de la Teyssonnière et inspiré des parcs anglais de style paysager, il se visite et propose aux chanceux qui feront la démarche 350 variétés de plantes de terre de bruyère don les azalées et les rhododendrons prenant la suite des camélias & magnolias de printemps. On peut aussi y observer un jardin japonais.
Monsieur Alain G. précise que : "Guillaume de la Teyssonnière fut un poète du XVIe siècle, proche de l'école lyonnaise. Peut être a-t-il connu Louise Labé, la "Belle cordière"... Mais il faut surtout retenir Marie-Agricole de la Teyssonnière, qui fut un historien du XIXe siècle, et qui a laissé une histoire du département de l'Ain très documentée. Le parc botanique, tel qu'on peut le voir aujourd'hui est dû au Docteur Auplat : rhododendrons, pont japonais, la Serpentine... autant de points forts de ce parc "dorloté" par Jean-François Auplat, parc que le public peut visiter !"
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