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Au Sud-Ouest du canton; 3,665 hectares; 1,260 habitants, Bouresse, les Ages, Toucheneuve, Villembléc, la Miétrie et une foule de hameaux épars.
Tombelle en mâchefer au milieu du bourg; passage de la voie romaine de Poitiers à Limoges. Eglise romane de l'Assomption, avec chapiteaux historiés et curieux tas-reliefs du XIe siècle. Pierres tombales historiées près l'église et dans le cimetière. Manoir de la Rigaudière, XVIe siècle. Maison du moyen âge dans le bourg.
Source : Géographie populaire du Département de la Vienne par Alphonse Le Touzé de Longuemar 1869.
Plus fréquemment encore, le champ des tombes ne présentera simplement que des insignes, suffisants néanmoins pour rappeler clairement la position sociale du défunt. Le pennon, l'épée, l'écu armorié, l'oliphant, indiqueront suffisamment la sépulture d'un chevalier, et à quelle famille il appartenait. Telle se montre la tombe du célèbre Chandos, encore debout sur la rive gauche de la Vienne, non loin de la dernière pile du pont sur lequel il fut tué par l'écuyer Saint-Martin. Le prêtre aura sur sa tombe une croix processionnelle, un calice, un missel, une étole, comme on en rencontre une foule d'exemples dans la Vienne. Le défunt que rien n'a distingué de la foule de ses contemporains n'aura qu'une croix plus ou moins ornée et fleuronnée ; mais les artisans tiendront à blasonner leurs pierres tumulaires de tous les instruments compagnons des labeurs de leur vie: l'ouvrier en fer, des tenailles, un soufflet, un marteau, comme cela se voit à l'Ermitage près Civray, à Montreuil Bonnin, etc.; le tonnelier, sa doloire, véritable modèle de l'antique ascia; le terrassier, son pic et sa bêche; le boucher, son couperet; le cardeur, le tisserand, les cisailles, les navettes, les peignes dont ils ont fait usage, tous insignes dont les tombes du cimetière de Bouresse offrent de si nombreux exemples.
Source : Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Volume 28 par Société des antiquaires de l'Ouest Poitiers 1864.