photo : joel.herbez
Ce temple de la modernité, réalisé par l'architecte Robert Mallet-Stevens, offre l'aspect d’un ensemble de cubes superposés, disposés en fonction du relief du terrain et de la course du soleil, pour offrir l'ensoleillement maximal tout au long de la journée. Le jardin comporte de larges baies comme autant de trouées sur le paysage dont la forme rectangulaire peut évoquer la présence d’un tableau sur un mur. De nombreux artistes vécurent et créèrent dans cette villa d'un confort extrême, avec de multiples salles de bains, une piscine, un squash. Abandonnée après la mort de Marie—Laure de Noailles en 1972, la villa fut finalement rachetée par la Ville d'Hyères et renaît aujourd'hui sous la forme d'un musée d'Art moderne, centre d'art et d'architecture.
Source : Petit futé, Var par Dominique Auzias,Jean-Paul Labourdette.
Le ministère de la culture précise :
Villa construite pour Charles et Marie-Laure de Noailles, sur un terrain englobant l'enceinte d'un château médiéval.
Construction de la villa entre 1924 et 1930, avec travaux suplémentaires entre 1930 et 1939.
Réalisé en maçonnerie traditionnelle enduite d'un crépi plus quelques éléments en béton armé.
L'esemble évolue, dans ses formes et sa finalité vers un complexe culturel et sportif privé de 1 800 mètres carrés de surface habitable, comptant 42 chambres au total et entretenu par une vingtaine de domestiques.
Charles de Noailles fait appel à de nombreux artistes de l'entourage de Mallet-Stevens (architecte d'origine), les intervenants suivant sont sollicités :
La villa est acheté par la ville d'Hyères en 1973, après la mort de Marie-Laure de Noailles. La partie inférieure de la villa et le jardin ont été restaurés en 1991, et la suite du programme de restauration a démarré en 1997.