parc du château de Bosmelet

Cette fiche porte sur le parc du château, mais il est difficile de la dissocier du château en lui même si l'on souhaite trouver quelques éléments historiques pour se représenter le contexte. De même il est souvent interessant voir important de trouver les familles qui composent l'histoire du lieu pour ce documenter ou simplement comprendre l'origine.

C'est ainsi que vous trouverez ici quelques informations concernant la famille Bosmelet qui a donné son nom au château et différents autres noms qui gravitent autour de la sphère Basmelet. Les extraits ci dessous ont été sélectionnés en fonction de la pertinence géographique qu'ils représentent.

Nobiliaire de Normandie

Le nobiliaire de Normandie nous apprend que :

BOSMELET (De)

Famille représentée en 1789, par M. le chevalier Charles de Bosmelet, qui assiste à l'assemblée de la noblesse du grand bailliage de Rouen, en son nom et chargé de la procuration de M. Chrétien de Fumechon.
M. A. de Bosmelet, chef actuel de la famille, habite le château du Fossé, à Auffay, arrondissement de Dieppe.

Mais aussi que :

THOMAS Du Fossé, De Bosmelet, etc.

La famille Thomas, originaire du Blaisois, occupa d'importantes charges dans la magistrature, et Gentian Tnomas, Conseiller au parlement de Rouen, acheta la terre du Fossé (au pays de Bray) en 1599. Augustin THOMAS, Chevalier, seigneur du Fossé, de Forges, du Bose-Roger, etc... Maître des comptes au parlement de Normandie, fut maintenu dans sa noblesse le 28 juillet 1701 (Généralité de Rouen). Il eut pour fils, Auguste-Antoine, Maître des requêtes au parlement de Rouen, marié à Antoinette D'Airaines De Senlis, d'où est issu Augustin-Antoine, lequel fut reçu Conseiller au parlement à l'age de dix huit ans, et épousa demoiselle Magdeleine Berte; il vivait encore en 1784.

Son fils N... Thomas Du Fossé a comparu à l'assemblée de la noblesse du bailliage de Neufchâtel en 1789, avec son parent M. Thomas De Bosmelet.

Cette maison a encore des représentants; l'un habite le Fossé, ancien domaine de ses ancêtres, et l'autre Auffay, près Dieppe.

Nouvelle revue de théologie

La "Nouvelle revue de Théologie" (septième volume Janvier Juin 1861) nous donne un aperçu d'une partie de l'histoire du château de Bosmelet et nous livre quelques détails amusant de la vie de Augustin-François qui y a passé une partie de sa vie entre 1750 et la fin du 18e siècle.

Le château de Bosmelet, édifié en 1632 par Jean I Beuzelin, revient en 1752 à Antoine-Augustin Thomas de la Mothe, baron du Fossé. Il convient de remonter au début du XVIIe siècle pour comprendre la raison de cet héritage. En 1602 Gilles Beuzelin épouse Marie Puchot, héritière du fief de Bosmelet. Ils ont deux enfants, Jean I et Madeleine, laquelle épouse Gentien Thomas du Fossé. Jean I Beuzelin, seigneur de Bosmelet, épouse en 1626 Antoinette des Hameaux. De ce mariage naissent trois enfants : Jean II Beuzelin et deux filles. Ce Jean II Beuzelin de Bosmelet, président à mortier au parlement de Rouen, épouse Renée Le Bouthillier, fille unique du comte de Chavigny. Une fille naît de cette union : Anne-Marie de Beuzelin de Bosmelet (1668-1752), qui épouse le 18 Juin 1698 Henri Jacques Nompar, duc de Caumont devenu duc de La Force en 1699, décédé en 1726. La duchesse de La Force meurt en 1752 sans héritier direct.

Le château de Bosmelet passe alors au descendantde Madelaine Beuzelin : Antoine-Augustin de la Mothe, baron du Fossé. Le jeune Augustin-François, qui a deux ans en 1752, connait donc Bosmelet comme sa maison familiale. Il quitte pour la première fois cette demeure en décembre 1 769 et séjourne à Caen pour des études de droit qui semblent avoir été assez brèves. Il est vite de retour au château de Bosmelet. La fugue de 1772 À vingt-deux ans, le 6 avril 1772, lassé de l'existence qu'il mène sous l'autorité d'un père toujours aussi tyrannique, Augustin-François décide de voyager « pour son repos et son instruction ».Il s'enfuit de la maison paternelle, où il est toujours considéré comme mineur, en empruntant deux cents écus (ndw : 9000fr celon les sources) aux fermiers de la famille. En compagnie d'un domestique de vingt ans, il se dirige vers les Provinces-Unies. Son père le fait poursuivre. Six semaines après son départ, Augustin-François est arrêté dans les Pays-Bas, entre Utrecht et Amersfoort., il attacha pendant la nuit les draps de son lit et s'évada par la fenêtre; mais il fut découvert et ramené en France. Près de Cambrai il s'échappa encore et fit dans la nuit huit lieues à pied. On le reprit à Reims et on le conduisit chez son père.

La il rongeait son frein depuis longtemps, lorsqu'un jour à table, devant la famille réunie, le baron lui dit avec la solennelle raideur et le ton dévot qui lui étaient habituels : «Si le Seigneur vous appelle à l'état de mariage, je vous souhaite une personne aussi sensée et aussi raisonnable que Mlle Paviot.»
C'était la fille d'un président au Parlement fort estimé et fort riche; elle était son enfant préféré et il comptait non-seulement la doter largement, mais lui assurer une part privilégiée dans sa fortune. Ce mérite éminent rehaussait fort tous les autres aux yeux de M. du Fossé. Quant au fils, la jeune fille lui plut; l'idée de sortir de la tutelle accablante de son père contribua peut-être à la lui faire aimer; quoi qu'il en soit, il en fut bientôt et vivement épris. Pour une fois M. du Fossé et son fils étaient d'accord, quand tout à coup le président Paviot meurt sans testament, sa fille n'est plus qu'une fort médiocre héritière, et le baron aussitôt défend à Augustin de songer à elle.

Il en fut amèrement blessé et resta fidèle, malgré son père, à cette espérance jusqu'au moment où, en 1771 ,Mlle Paviot se maria. Il lui fallut encore près d'un an pour se résigner à celte déception. Au bout de ce temps, désirant toujours se marier et sortir de tutelle, il pria son père de demander pour lui la main d'une fille de très-ancienne noblesse, mais pauvre, et cette fois il fut repoussé rudement. Désolé de se voir rebuter sans cesse, le malheureux jeune homme trouva enfin tout près de lui une confidente de ses chagrins et avec le temps un nouvel objet d'affection. Cet amour fut le dernier; cette passion cruellement traversée remplit longtemps sa vie de souffrances, de périls et des plus bizarres aventures, sans que rien au monde pût l'y faire renoncer.

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 122252
  • item : parc du château de Bosmelet
  • Localisation :
    • Haute-Normandie
    • Seine-Maritime
    • Auffay
  • Code INSEE commune : 76034
  • Code postal de la commune : 76720
  • Ordre dans la liste : 3
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : parc
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction : 4 différentes époques marquent l'histoire du lieu.
    • 18e siècle
    • 1er quart 18e siècle
    • 20e siècle
    • 4e quart 20e siècle
  • Années :
    • 1715
    • 1987
  • Enquête : 1996
  • Type d'enregistrement : site inscrit
  • Date de protection : 1994/11/15 : inscrit MH partiellement
  • Date de versement : 2003/04/29

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Interêt de l'oeuvre : Cote boîte Environnement : 029D ; dossier de jardin étudié.
  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Parties constituantes : 10 parties constituantes distinctes relevées :
    • bassin
    • colombier
    • jardin
    • jardin potager
    • orangerie
    • chapelle
    • allée
    • clôture de jardin
    • mur de clôture
    • clôture
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété d'une personne privée
  • Auteur de l'enquête MH : Pasquer Claude
  • Référence Mérimée : IA76002234

photo : joel.herbez

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