Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

Une charte du 4 des ides de juillet, an 1036, mentionne pour la dernière fois le vicomte Guillaume Adalbert. (Gall. Christ., Instrum. Eccles. Carcassonensis.) Son nom ligure au bas de ce document, par lequel le comte d'Ampurias Hugues et son épouse la comtesse Guisla, accompagnés de leurs fils Ponce et Raymond, restituent à l'abbaye de La Grasse, moyennant le don de deux chevaux, l'église de Saint-Cyr de Canohes en Roussillon, qu'ils avaient usurpée. La charte constate que l'évêque d'Elne, Suniaire fils de Gausfred, l'avait reçue de son père et donnée à la susdite abbaye avec ses dîmes, prémices et tous autres droits. On observera que, Guillaume Adalbert, en sa qualité de Vicomte du Roussillon, a dû accompagner le duc-comte Gausfred possesseur de ce Comté, et que, comme vicomte d'Ampurias, il a dû s'acquitter du même devoir envers le comte Hugues aussi son seigneur dans ce dernier district. Guillaume Adalbert était mort avant l'année 1044, remplacé dans ses Vicomtés par son fils Oliba, le seul que nous connaissions de lui et de sa femme la vicomtesse d'Ampurias.

Source : Biographies carlovingiennes Austrasie, Aquitaine, Roussillon, Espagne

Rapports et délibérations Conseil général Pyrénées-Orientales

Réparations à l'église 1892

Le 13 mars 1880, une subvention de 3000 francs a été accordée à la commune de Canohès pour réparations à l'église.

La commune ayant attendu la réception définitive des travaux pour réclamer l'ordonnancement de cette somme, il fut répondu que la promesse de secours faite en 1880, datant de plus de deux ans, était périmée. Le Conseil municipal insiste pour que l'allocation promise lui soit accordée et demande au Conseil général d'émettre un voeu dans ce sens.

Agrandissement de l'église 1877

Le Conseil de Fabrique de l'église de Canohès a reconnu la nécessité d'agrandissement de l'église de cette paroisse. Le montant des travaux projetés s'élève à 5489 F 47.

Appelé à voter des ressources pour le payement de cette dépense, le Conseil municipal a constaté l'urgence des travaux, mais aussi l'impossibilité pour la commune de concourir à leur exécution à cause des charges considérables dont elle est grevée pour la construction d'une maison d'école de filles. La Fabrique se trouve donc seule pour faire face à cette dépense. Elle y consacre une somme de 3489 F 47 et sollicite un secours de 2000 F.