photo : pierre bastien
Grille en fer forgé fermant la cour datant du 16e siècle. Eglise agrandie en 1696. Tombes du 18e siècle sous le parvis. Hôpital militaire sous la Révolution (source : Ministère dela culture).
Construite en 1555, agrandie au XVIIe comme nous venons de le voir (1696), c'est un exemple classique d'église d'architecture basque dotée d'un magnifique parvis fermé, comprenant une croix monolithique du XVIIIe . L'originalité de son clocher octogonal, réputé unique dans la région, est du aux trois cloches qui y trouvent leur place et à sa triple toiture octogonale.
A l'intérieur de l'église Saint Vincent nous permet de découvrir trois étages de galeries à colonnes tournées dans la vaste nef où est suspendu un bateau. L'église est aussi un édifice réputé pour son acoustique, des concerts y sont organisés assez régulièrement (festival de musique classique généralement début Août). Au-dessus des fonds baptismaux, sous l'orgue, une plaque rappelle, un événement majeur : « Ici, le 13 mars 1875, fut baptisé Maurice Ravel » (Source : Petit Futé).
Nomination aux cures :
Le premier et le plus universel mode était celui qui provenait du juspatronat ; les fondateurs ou insignes bienfaiteurs d'une paroisse avaient pour eux et leurs héritiers, à perpétuité, le droit de nomination à la cure, sauf toujours le pouvoir d'institution ou collation réservé à l'évêque. Le second mode était l'élection populaire ; il était presque général en Italie au XIIIe siècle. Nous voyons par un document authentique qu'encore en 1711 la paroisse de Ciboure, au diocèse de Bayonne, avait conservé le privilège de nommer son curé à la pluralité des suffrages. (Les lois de l'église sur la nomination, la mutation, la révocation des curés par Jean François André 1866).
La municipalité de Ciboure département des Basses-Pyrénées, a demandé, comme plusieurs autres, la révocation de l'arrêté qui éloignait les prêtres non-sermentés, le libre exercice du culte et la jouissance de son église ; mais il y a ceci de particulier et de remarquable dans sa pétition ; elle déclare qu'il n'y a point dans la commune diversité d'opinions religieuses et que les marins qui la composent se retireront en Espagne si on ne leur rend pas leurs prêtres. (Compte rendu de l'Assemblée nationale par Bon-Claude Cahier de Gerville 18 Février 1792.)
photo : pierre bastien
photo : pierre bastien
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photo : pierre bastien
photo : pierre bastien
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