photo : pierre bastien
La nef comprend trois travées. Elle est encadrée de deux collatéraux ouvrant sur des chapelles orientées et occidentées. Le choeur comprend une travée droite. Les parties datant du 19e siècle sont voûtées d'arêtes (nef et collatéral sud : huit quartiers, chapelles : 7 quartiers). Le choeur est couvert d'une voûte d'arêtes à six quartiers. Le collatéral nord est voûté d'arêtes à huit quartiers. Le toit de la nef est à longs pans. Le chevet est couvert d'une croupe polygonale. Les collatéraux et les chapelles sont couverts d'un appentis. Une flèche carré coiffe le clocher. Elle s'élève en retrait sur une terrasse, ménageant un espace découvert protégé par un garde-corps ajouré. L'édifice est couvert d'ardoise à l'exception des appentis, couverts en tuile plate.
Le bas-côté nord et le choeur sont les vestiges de l'église vraisemblablement bâtie au cours des 15e et 16e siècles. En 1842, sollicitée par la commune et par le prêtre de la paroisse, Adélaïde d'Orléans fait dresser, pour l'agrandissement de l'édifice, un plan et un devis se montant à 35 000 francs. Elle s'engage alors à payer cette somme à la condition que l'architecte chargé des travaux se conforme au plan qu'elle envoie. Jusqu'en 1843, les plans sont renvoyés plusieurs fois à Paris car Madame Adélaïde suit de près l'évolution du projet et y apporte des modifications. Les travaux conduits par l'architecte clermontois Hugues Imbert sont adjugés cette même année à Jean-Baptiste Dauzat, entrepreneur à Clermont-Ferrand. La commune prend à sa charge le coût du revêtement en pierre de taille de Volvic d'une partie de la façade.
Le tympan du portail porte une inscription latine et la date 1844, année d'achèvement du gros-oeuvre. L'ensemble des travaux est reçu définitivement l'année suivante. La terrasse couvrant le clocher est restaurée et une flèche est établie en 1851 selon les plans de l'architecte attaché au domaine de Randan, Paschal Lepage (adjudicataire : François Gilbert, maître maçon et charpentier à Randan). La flèche est entièrement reconstruite en 1892 sous la conduite de l'architecte vichyssois Antoine Percilly (adjudicataire : Puissauve Bardin, entrepreneur à Maringues). En 1921, sous la conduite du même architecte, la flèche, coiffée d'un lanterneau, est remplacé par la couverture actuelle (adjudicataire : Petelet, charpentier à Vichy).
Source : Ministère de la culture.