photo : joel.herbez
La villa, aux volumes relativement simples, est trapue elle est entourée d'un jardin ceint d'une palissade, refaite. Le soubassement est en grès bleuté, le rez-de-chaussée en "ciment de Boulogne", couvert d'un crépi blanc, et l'étage de comble en pan de bois peint en vert foncé. La façade principale est marquée, à droite, par un bow window situé au-dessus de la porte d'entrée à laquelle on accède par un petit escalier extérieur, sous porche, en maçonnerie, à gauche, par une demi-croupe débordante.
La façade donnant sur la mer comporte un bow window central, couvert d'un balcon ouvrant sur la principale chambre de la villa, dans le comble la façade de l'étage de comble est en pan de bois à droite, est située une tourelle circulaire à toit conique, faisant jonction avec la façade postérieure, qui comporte, à droite, une entrée secondaire couverte par un auvent, surmontée d'une demi-croupe débordante la dernière façade, tournée vers l'intérieur des terres, est beaucoup plus sobre, avec ses baies régulièrement disposées.
Cette villa a été construite par l'architecte lillois Louis-Marie Cordonnier pour l'industriel tourquennois Charles Dansette-Thiriez, probablement peu après 1906, date de création du plan de lotissement d'Hardelot-Plage, sur lequel son emplacement apparaît. D'après La Vie à la Campagne (1913), à l'intérieur, l'essentiel du rez-de-chaussée est occupé par un espace unique, servant à la fois de hall, de salon (dans l'espace ménagé par la tourelle) et de salle à manger (à gauche en entrant elle comporte une grande cheminée en brique sur le mur de gauche). Contrairement à la plupart des autres villas d'Hardelot, cet espace n'est pas lambrissé mais laqué, une frise, à la partie supérieure, étant formée d'une suite de panneaux peints à la gouache de scènes marines, notamment des vols de mouettes. L'escalier, en bois, fait face à l'entrée, au fond du hall il donne accès à l'étage de comble où sont disposées les chambres.
Source : Ministère de la culture.