photo : joel.herbez
Cet ouvrage début 1er quart 19e siècle est commandé par le premier consul pour protéger par le sud le mouillage de la flottille du camp de Boulogne. La construction en 1803 et 1804 précède une consolidation entre 1939 et 1945 réalisée par l'armée allemande.
Source : ministère de la culture
Sur le musoir qui terminait la jetée de l'ouest, on éleva un beau fort en pierre qui reçut le nom de fort Napoléon ; il fut armé de canons en bronze du plus gros calibre et de mortiers de douze pouces coulés sur plaque. Le moyen reconnu comme le plus efficace pour préserver le port et la ville de Boulogne des fâcheux effets d'un bombardement, était l'établissement en rade d'une ligne d'embossage, composée d'un certain nombre de bâtiments de la flottille ; mais, soit pour soutenir le centre et les ailes de cette ligne, soit pour la suppléer dans le cas d'une attaque tentée par l'ennemi dans un moment où la flottille n'aurait pu sortir, on construisit au large de la côte les trois forts dits fort de l'Heurt, fort de la Créche, et Fort en bois, dont nous avons parlé dans un précédent article '. On leur donna à tous les trois la forme semi-circulaire: les deux premiers furent construits en pierres sur des roches qui découvrent à marée basse ; le troisième fut établi sur des pilotis chassés dans le sable h la laisse de basse mer dans les marées ordinaires; on les arma de la même manière que le fort Napoléon. L'érection de ces forts eut lieu avec une rapidité surprenante
Source : Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles, Volume 16 par Charles-Théodore Beauvais 1819.