photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
1er phare :
2e phare :
3e phare :
1ère optique :
Autres optiques :
Renforcement du feu. Cuve à mercure :1906 - 1951.
Combustibles.
Electrification : 1951.
Optique tournante de 4 panneaux en verre taillé de 0,30 m de focale. Feu blanc à 1 éclat régulier en 5 secondes. Portée 24 milles. Cuve à mercure type Ebor 2400 Ø 0,985 m - BBT. Machine de rotation universelle Sautter-Harlé (sur site) en rechange de la machine électrique à deux moteurs. Lanterne métallique de Ø 3 m montants verticaux à deux rangs de vitrage cylindrique. Murette métal. Coupole contemporaine à ventilation Sautter-Harlé.
Le premier phare est bâti en 1836 sur la pointe du Haut-Banc sur un terrain appartenant au Sieur Bailly alors propriétaire de la parcelle. Ce dernier donna verbalement au conducteur Lens chargé des travaux, l'assurance que l'Administration pouvait exécuter en toute confiance cette tour et qu'il ne réclamerait rien en échange de cet usage. On se contente alors de cette promesse verbale mais en 1850 le nouveau propriétaire ne l'entend pas de cette oreille et exige une indemnité. Le service maritime local lui propose une somme de 180 francs mais il refuse et réclame 1000 francs pour ce terrain. Cette demande est jugée exorbitante et pour finir il fallut avoir recours à la voie d'expropriation. En juillet 1854 les jurés devant procéder à l'évaluation de l'indemnité étaient convoqués et décidaient que la somme de 500 francs correspondait à la réelle valeur des terres.
1835 : réverbère suspendu à une potence en bois
01 janvier 1836 : tour cylindrique de 11 m sur corps de logis. L'hospice construit en avant du phare gène la visibilité. Le Service des phares est contraint de construire une tour plus élevée sur l'autre pignon du bâtiment car le feu est occulté par le grand hôpital de l'Assistance publique construit à proximité et en façade sur la mer.
15 septembre 1868 : nouveau phare sur une tour cylindrique de 25 m.
Détruit en 1944.
1er projet de reconstruction : 28 Juin 1949
La tour est reconstruite en 1958-1959, d'après les plans de Georges Tourry, architecte en chef des bâtiments de France et sous la conduite de l'ingénieur. Approbation du 16 septembre 1958. Allumé en août 1961 (mêmes caractéristiques). D'une hauteur de 38,60 m, le fût a été entièrement réalisé en béton précontraint. Cette réalisation qui a constitué la première application de cette technique revêtait un caractère expérimental.Dès 1964 apparaissent les premières fissures et suintements. Le phare sera réparé dans les prochains mois. Des infiltrations d'eau dans les gaines des câbles tracteurs, de la partie supérieure, avaient entraîné leur corrosion.
Source : Ministère de la culture.