photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Immeuble de rapport construit par l'architecte Jules Lavirotte en 1900, sa façade est primée au concours de la Ville de Paris de 1901. Cette façade s'orne d'un exubérant décor Art Nouveau, réalisé en céramique et servant de véritable vitrine d'exposition aux produits du céramiste Alexandre Bigot, propriétaire de l'immeuble.
Les figures sculptées sont dues à Jean-Baptiste Larrivé.
Source : Ministère de la culture.
Le déploiement à grande échelle de vitrage, faïence sur la façade de ce bâtiment est le premier exemple de ce type dans la région. Les carreaux émaillés intégrés dans la pierre et dans les briques sont le travail du céramiste Alexandre Bigot ; le bâtiment s'est avéré être une publicité efficace et vivante pour ses marchandises.
Il a été très richement orné, même en comparaison des normes utilisées sur les façades de nombreux bâtiment à façade céramique qui ont été construits dans les années suivantes et qui avait recours à celle-ci parce que c'était un moyen de protéger et d'embellir le fer et les matériaux en béton dont l'utilisation était en passe de devenir la norme. Le bâtiment du 29 avenue Rapp était aussi réputé pour sa porte très exotique conçu par le sculpteur Jean-Baptiste Larrivé, et sculptée par MM Sporrer, Firmin-Marcelin Michelet, et Alfred Jean Halou.
Guimard, on le sais, se gaussait de ces critiques mais reconnaissait que son art « exprimait des sentiments ». L'architecture de l’Art nouveau présentait aussi souvent le visage inquiétant et mélancolique d’une femme aux traits éthérés et morbides noyés dans une longue chevelure ondoyante.
Jules Lavirotte (1864-1924) a contribué à populariser ce motif qu’il utilisa pour l'encadrement de la porte principale de la maison parisienne du céramiste Alexandre Bigot, 29 avenue Rapp. En raison des ces représentations évoquant les « Beardsley women », on soupçonna l'édifice d’être une maison close.
Citation tirée de « CORPS ET ARTS : Physionomies et physiologie dans les arts visuels » par Laurent Baridon et Martial Guédron, la réputation sulfureuse de cette maison tiendrait à des témoiganges Ororaux recueillis par Delphine Demattre au cour de ses recherches en vue d'un mémoire de maîtrise réalisé a l'Université de Strasbourg et dédié à Jules Lavirotte.
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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