Hôtel Duchesne ou encore « Maison des Trois Chapelets »

protection de la porte monumentale sur rue et le balcon la surmontant : inscription par arrêté du 29 mars 1928.

La rue Saint-André-des-Arts

La rue Saint-André-des-Arts a été ouverte sur les clos ou jardins du palais des Thermes, clos qui portaient au XIe siècle, à cause de ce palais ou de cette forteresse, le nom de Li arx, Lias et Laas : de là vient le surnom de la rue Saint-André, qu'il faudrait écrire ars. Ces terrains étaient plantés de vignes et appartenaient à l'abbaye Saint-Germain quand celle-ci, en 1179, permit d'y bâtir à cens. La rue s'appela d'abord chemin de l'abbaye, parce que, artère du vieux Paris, elle envoyait par le Petit-Pont et la rue de la Huchette la population de la Cité vers la basilique de Saint-Germain. Elle s'arrêta d'abord vers le point où débouche la rue des Grands-Augustins : là était probablement une porte de l'enceinte de Louis VI ; puis elle franchit cette enceinte et alla jusqu'à la rue Contrescarpe, où était une porte de l'enceinte de Philippe-Auguste. Cette porte fut rebâtie en 1350 par Simon de Bucy, président du Parlement, dont l'hôtel était dans le voisinage. C'est cette porte Bucy que livra aux Bourguignons, en 1418, Perrinet-Leclerc, qui demeurait à l'entrée de la rue Saint-André. Les Anglais la firent murer, et on ne la rouvrit qu'en 1539. C'est par là que, le jour de la Saint-Barthélemy, les chefs protestants s'échappèrent de Paris ; enfin , elle fut démolie en 1672.

A l'entrée de la rue Saint-André se trouvait une église de même nom, bâtie en 1212, agrandie et refaite en 1660, et qui occupait l'emplacement d'une antique chapelle élevée dans le jardin des Thermes par quelque roi mérovingien. Le fameux ligueur Aubry fut uré de cette église. L'historien de Thou y avait sa sépulture, monument précieux de François Anguier, ainsi que Jacques Cothier, le savant Tillemont, le jurisconsulte Dumoulin, Henri d'Aguesseau (père du chancelier), Lamothe-Houdard, le président Cousin, l'abbé Lebatteux, le savant André Duchesne, le généalogiste d'Hozier, l'illustre graveur Robert Nanteuil, le prince de Conti, qui fut élu roi de Pologne, et sa mère, nièce de Mazarin, la fleur des dames de la cour, dit Guy Patin, en sagesse, en piété, en probité. L'épitaphe de cette sainte princesse, ainsi que l'appelle madame de Sévigné, disait que, « durant la famine de 1662, elle avait vendu toutes ses pierreries pour nourrir les pauvres du Berry, de la Champagne et de la Picardie. » L'église Saint-André était bien délabrée quand la révolution arriva ; elle servit aux stupidités du culte de la Raison et à des clubs révolutionnaires, et fut démolie en 1807. Son emplacement est occupé par une place assez laide, qui demande une fontaine pour l'assainir et l'égayer.

Source : Histoire de Paris depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1850 par Théophile Lavallée.

Description

Hôtel particulier, dit Hôtel Duchesne ou encore « Maison des Trois Chapelets »,  Inscrit MH (1928) porte, balcon sur rue. Construit avant 1640, pour le compte de André Duchesne, (1584-1640), qui originaire de la même région que Richelieu deviendra grâce à son appui, géographe et historien de Louis XIII.

Il est mort écrasé par une charrette, en 1640. La façade de cette bâtisse sera modifiée de façon notable en 1748 dans un style Louis XV. Au rez-de-chaussée, trois baies en plein cintre, dont deux ouvrent sur des boutiques la troisième, au centre donnant sur l'entrée de l'Hôtel. Cette façade est ornée par des rangées verticales de pilastres à refends formant un discret relief et donnent un parfait équilibre à l'ensemble.

Au premier étage la fenêtre en plein cintre est ornée d'un mascaron à tête de femme, avec des pendentifs en forme de poires et des feuillages latéraux, ouvrant sur un très beau balcon galbé à monogramme central et une console végétale de style baroque. Les ferronneries du balcon et des fenêtres emploient des décors différents. Au centre du garde-corps du deuxième étage se trouve une palmette ajourée, motif très usité au XVIIIe siècle. Quatre étages, combles mansardés. Cour pavée avec trois entrées d'escaliers. À l'Auberge des Trois-Chapelets on mangeait pour 20 sols.

Source wiki.

photo pour Hôtel Duchesne ou encore « Maison des Trois Chapelets »

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 169674
  • item : Hôtel Duchesne ou encore « Maison des Trois Chapelets »
  • Localisation :
    • Île-de-France
    • paris
    • paris 6eme arrondissement
  • Adresse : 27 rue saint andre des arts 75006 paris 6eme arrondissement
  • Code INSEE commune : 75106
  • Code postal de la commune : 75006
  • Ordre dans la liste : 0
  • Nom commun de la construction :
    • non communiqué
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction :
    • Nous n'avons aucune informlation sur les périodes de constructions de cet édifice.

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • non communiqué
  • Photo : 90708e4a64e0a920df7fb5f6dcf36829.jpg

photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies

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