paris 6eme arrondissement

Institut d'Art et d'Archéologie

L'institut est édifié de 1925 à 1928 par l'architecte Paul Bigot, suivant un programme de « laboratoire d'art » conçu par Emile Mâle, Gustave Fougères et René Schneider. C'est un rare exemple d'édifice parisien de l'Entre-deux-guerres d'inspiration historiciste et éclectique, mélangeant des influences siennoise, florentine et d'Afrique noire musulmane.

Institut de France

En 1661, dans son testament et grâce à sa grande fortune, le cardinal Mazarin demande la fondation sous Louis XIV, d'un collège devant recevoir soixante gentilshommes des quatre nations réunies à l'obédience royale par les traités de Westphalie en 1648 et le traité des Pyrénées en 1659, qui sont : l'Artois, l'Alsace, Pignerol et le Roussillon (avec la Cerdagne). Colbert charge alors Louis Le Vau de dresser les plans du collège au niveau de la cour carrée du Louvre de l'autre côté de la Seine. Les travaux de construction s'étalèrent entre 1662 et 1688.

Palais Abbatial de Saint-Germain-des-Prés ou Hôtel de Furstemberg

La construction du palais abbatial date de 1685. Elle fut commencée par les ordres du cardinal de Bourbon, abbé de celte communauté. Dès 1630, la réforme de Chézal-Benoît avait été remplacée par la congrégation de Saint-Maur, autorisée par Grégoire XV. Parmi les hommes recommandables qu'elle a produits, brillent au premier rang Mabillon, Montfaucon, Félibien, Clément et Lobineau.

Séminaire

La porte de ce séminaire, dit Sauval, semble une alcôve. L'architecture en est simple, mais très-bien entendue en toutes ses parties, tant dedans que dehors. Ce bâtiment est des mieux percés, et si les fenêtres de la façade de derrière du corps de logis étaient en correspondance à celles du dedans, ce serait un édifice accompli ; les pierres sont si bien assises et cimentées, qu'il semble d'une seule pierre, et enfin n'a pour ornement qu'une corniche qui le couronne dedans et dehors, garnie simplement de ses dentelures.

Maison de Servandoni

Jean-Jérôme Servandoni, peintre et architecte, naquit à Florence en 1695. Étant venu se fixer en France, il fut reçu membre de l'académie. En 1732, Servandoni l'emporta sur tous ses rivaux pour l'exécution du portail Saint-Sulpice qui avait été mis au concours. Quelque temps après il fut nommé peintre décorateur du roi. Servandoni mourut à Paris, le 19 janvier 1766.

Rue de Buci

Cette voie fut ouverte au XIIIe siècle. Elle prit le nom de Buci dès 1352 en l'honneur de Simon de Buci, premier Président au Parlement de Paris en 1341 qui acheta en 1350 la porte Saint-Germain sur laquelle donnait cette rue. Elle fut également appelée : « rue qui tend du Pilori à la Porte de Buci », car un pilori existait à côté de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés en vertu d'une charte accordée par Philippe-le-Hardi à cette abbaye.

Édicule Guimard de la station de métro Saint-Michel

Lors de la création des premières lignes du métro, un concours pour la réalisation d'édicules d'accès aux stations est lancé en 1899 par la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP). Ceux-ci doivent être vitrés « sur la plus grande hauteur possible, à partir de un mètre environ du sol ». Ils doivent également être « ornés d'une frise pouvant recevoir des caractères très apparents, éclairés par transparence pendant la nuit, portant l'indication : Chemin de fer métropolitain ».

Café Procope

C’est en 1686 que Francesco Procopio dei Coltelli, gentilhomme de Palerme, installa rue des Fossés Saint-Germain (aujourd’hui rue de l’Ancienne Comédie) son débit de café. L’excellence des boissons et des sorbets qu’il y offrait à consommer, le cadre agréable et le voisinage de l’Ancienne Comédie Française firent que son établissement devint très rapidement le lieu de réunion des beaux esprits.

La rue Mazarine

Derrière là tour de Nesle était la petite rue de Nesle et plus loin la rue des Fossés. La construction du collège Mazarin, en 1662, à la place de la tour de Nesle et du fossé, a donné lieu d'appliquer aux deux rues la dénomination de rue Mazarini, au siècle suivant Mazarine. Le nom de Traversine, qu'avait aussi porté l'ancienne rue de Nesle, est resté plus longtemps à l'extrémité qui s'en est détachée, de l'autre côté de la rue de Seine, c'est-à-dire derrière le pavillon monumental où Jean Jouvenet eut un logement sous Louis XIV, comme Horace Vernef de nos jours.

La rue de Condé

Formée vers l'année 1500, sur le Clos-Bruneau, elle en reçut la dénomination. En 1510, on l'appelait rue Neuve-de-la-Foire. Quelques années après, elle prit le nom de rue Neuve-Saint-Lambert. En 1612, Henri de Bourbon, prince de Condé, ayant acheté l'hôtel bâti originairement pour Antoine de Corbie et occupé ensuite par le duc de Retz, maréchal de France, la rue qui nous occupe, reçut le nom de rue de Condé.

Ancienne boucherie

Jusqu'au seizième siècle, la rue de Vaugirard n'est désignée que sous le nom de chemin de Vaugirard ; à cette époque l'on commença à y bâtir et à lui donner le nom de rue de Vaugirard ; on la trouve quelquefois sous celui de Luxembourg, dite de Vaugirard, Le village de Vaugirard, auquel elle conduisait, lui a fait donner ce nom.

Chapelle Notre-Dame-des-Anges

En 1863,les Pères Maristes construisent rue de Vaugirard la chapelle Notre—Darne des Anges, Ce modèle d'architecture néogothique, réalisé Sur les plans du père Gally, possède 37 vitraux historiés dédiés à la Vierge, oeuvre de, Joseph Vigné. La résidence des Pères abrite les activités du Cercle Montalembert, crée en 1895 pour donner aux étudiants parisiens une formation religieuse et apostolique.

Hôtel de Bacq ou hôtel de Darlons

Nommé hôtel de Bacq ou hôtel de Darlons, ce bâtiment a été édifié en 1750. Il possède une porte monumentale en plein cintre, sculptée, entourée de deux pilastres et surmontée d'une fenêtre à ailerons sculptés de bas-reliefs de plantes et d'oiseaux. L'ensemble, vantaux et fenêtre du premier étage, a été inscrit en 1926 à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Les appuis de fenêtres sont en fer forgé.

Hôtel de Foretz ou Bullion (ancien)

A l'angle des rues Hautefeuille et Pierre-Sarrazin s'élevait encore il y a peu d'années une habitation de quelque étendue et qui datait de la fin du XVe siècle. Elle dut faire partie de l'hôtel de Foretz qui s'étendait de la rue Pierre-Sarrazin jusqu'à celle des Deux-Portes. Le plan, gravé au bas de la planche, en indique les dispositions principales.

Hôtel de Luzy

Deux Sphynx faisant face sont disposés de chaque côté du porche de cet hôtel. On attribue la réalisation de cet hôtel a l'architecte classique Chalgrin et la construction serait réalisée entre 1767 et 1770. Demoiselle Dorothée Luzy, pensionnaire du roi, demeurait à Paris, rue Férou, parroisse St-Sulpice en cet Hôtel.

Ancien hôtel de Choiseul-Praslin, devenu immeuble de la Caisse Nationale d' Epargne, puis Musée Postal

Hôtel particulier construit en 1732 par l'architecte Sulpice Gaubier pour la comtesse de Choiseul dans un style de transition Louis XIV - Louis XV. A partir de 1822, les intérieurs furent malmenés du fait de leurs locations successives. Les plus importantes transformations intervinrent en 1876, menées par l'architecte Eugène Rouyer.

Immeuble 20 rue de l'Hirondelle

On voyait autrefois sur ce quai deux hôtels célèbres. L'un situé au coin de la rue Gilles-Cœur et de la rue de l'Hirondelle, après avoir appartenu aux évêques de Chartres et au connétable de Sancerre, fut habité par Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes, pour qui François Ier l'acheta et le fit agrandir. Il appartint ensuite au chancelier Séguier, puis au duc de Luynes et fut démoli en 1671. Il subsiste encore une partie de cet hôtel aux n°s 20 et 22 de la rue de l'Hirondelle. Au n° 20, la porte cochère et celle de l'escalier situé au fond de la cour sont encore surmontées d'une salamandre sculptée dans la pierre.

Hôtel de Navarre

Jeanne, Reine de France et de Navarre, avait son Hotel à la rue St André, près la porte de Bussy, du côté de la rue, et de la porte Dauphine, qu’elle donna en 1304 pour y établir un College de soixante-dix, écoliers, mais ses executeurs testamentaires le vendirent afin de bâtir à la Montagne Ste Geneviéve, le College de Navarre.

Hôtel de Vieuville

On ne comptait entre la maison Cochois et la rue de l'Éperon que deux propriétés, l'hôtel de Villayer, l'hôtel de Châteauvieux ; Après lui, l'hôtel de la Guesle se partagea entre des cohéritiers. Le plus gros lot en passait du comte de Châteauvieux, qui avait épousé Marie de la Guesle, à son gendre, le duc ou marquis de la Vieuville.

Hôtel d'Asfeld ou Rochambeau (ancien)

Jean Baptiste Donatien de Vimeur comte de rochambeau, maréchal de france 1725 - 1807 habitait cet hôtel quand il reçut le commandement de l'armée envovée par le roi louis XVI en amérique, 1780, pour aider les États-unis à conquérir leur indépendance. La section Française de la Société des Cincinnati à été fondée dasn cet hôtel les 7 - 16 Janvier 1784 en souvenir de la guerre de l'indépendance Américaine.

Hôtel de Brancas (ancien)

La rue de Tournon était anciennement la ruelle Saint-Sulpice, puis la ruelle du Champ-de-la-Foire. Elle fut convertie en rue en 1541. Au n° 6 est l'ancien hôtel de Brancas, construit sur les dessins de Bullet pour M. Ternit. Il a été habité en 1808 par le célèbre géomètre Laplace.

Hôtel de Montmorency (ancien)

N° 2 et 4, rue de Tournon, il ne subsiste rien de l'ancien Petit-Bourbon à l'extérieur ; mais une écurie souterraine, qui s'est rattachée à une autre, paraît d'une construction antérieure aux façades, qui ne remontent qu'au XVIIIe siècle. Là, sous Louis XV, menait son train un hôtel Montmorency.

Hôtel de Chambon

Petit hôtel particulier de style napoléonien construit probablement en 1820 pour le baron Chambon. En fonction des sources, on parle aussi de l'année 1805, il faut retenir que cette construction est du début du XIXe. Le baron de Chambon était alors chargé de l'intendance des armées.

Hôtel d'Hercule (ancien)

Hôtel d'Hercule, sur le quai des Augustins, à l'angle oriental de la rue des Grands-Augustins. Il avait reçu ce nom parce que des peintures à fresque, qui ornaient les appartements, représentaient les travaux d'Hercule. Louis XII le donna en 1514 à Antoine Duprat, chancelier de France, qui y logea jusqu'à sa mort, en 1536.

Immeuble 15 rue des Saint-Pères

Ancien hôtel Louis XVI présentant encore de nombreux caractères de la fin du XVIIIe siècle malgré des dénaturations, notamment un grand portail. Les baies de l'étage nobles sont ornées de frontons plats supportés par des consoles. Escalier Louis XVI d'une qualité exceptionnelle avec sa rampe en fer forgé protégé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Hôtel de Montmorency-Bours

l'hôtel de Montmorency-Bours, dit également « petit hôtel de Montmorency », est constitué en 1743 par rassemblement de plusieurs maisons (ce qui pourrait expliquer l'irrégularité de ses façades). Cet hôtel fut acquis en 1752 par le comte Joseph-Alexandre de Montmorency-Bours († 1759) qui lui a donné son nom.

Hôtel de Mouy

Avant la mort de Louis XIV, Vrémont d'Auteuil avait une maison ; reconnaissons-la dans le fond des n°s 29 et 31. L'hôtel de Mouy n'était pas autre à l'époque où le marquis de Mouy, mari d'une Crozat, avait pour vis-à-vis Mme de Marsan et le marquis de Pons.

Hôtel de Beaune

Dans cet Hôtel ont vécu François René de Chateaubriand de 1825 à 1826, ministre des Affaires étrangères de 1823-1824, puis le maréchal de l‘Empire, Victor, duc de Bellune, de 1830 à 1841. Ils furent liés par leurs idées, leurs fonctions ministérielles et l'amitié.

Immeuble Hennebique

Ce projet de construction est alors précurseur dans la mesure ou c'est l'un des tout premiers immeubles en béton de la ville de Paris. Hennebique (1841-1921) y reproduit à l'aide du béton toutes les sculptures, encorbellements, moulures, balustres, qui sont à la mode en cette année 1900, et alors, surtout présents sur les immeubles en pierre de taille.

Hôtel Sillery-Genlis

Impasse Conti n° 2 et 4, se trouve l'hôtel Sillery-Genlis, pareillement du dessin de Mansard ; la décoration intérieure en était riche, en dépit de ses dehors qui n'avaient pas grande apparence. Un Sillery, arrière petit-fils du chancelier, ainsi nommé, était de l'Académie française.

Petit hôtel de Sourdéac

La rue de Condé est aussi une de celles qui aboutissaient à la rue Vaugirard. Avant que le Prince de Condé vînt demeurer à l'Hôtel de Gondi, on l’appelait la rue neuve S. Lambert mais dès que ce Prince y fit sa demeure, on la nomma la rue de Condé. Sauvai ajoute que de son temps elle changeait encore de nom, et que Je Peuple s'accoutumait à l’appeler la rue Princesse.

Hôtel Charles-Testre

Formée, vers l'année 1500, sur le clos Bruneau, elle en reçut la dénomination. En 1510, on l'appelait rue Neuve-de-la-Foire. Quelques années après, elle prit le nom de rue Neuve-Saint-Lambert. En 1612, Henri de Bourbon, prince de Condé, ayant acheté l'hôtel bâti originairement pour Antoine de Corbie et occupé ensuite par le duc de Retz, maréchal de France, la rue qui nous occupe reçut le nom de rue de Condé.

Immeuble 14 rue de l'Odéon

Situé dans le quartier Odéon, le 14 rue de l'Odéon est un immeuble de 6 étages et qui compte 14 appartements. Le 14 rue de l'Odéon est sur une parcelle de 292 m² et abrite 2 bâtiments. La station la plus proche du 14 rue de l'Odéon se situe à 149 mètres, il s'agit de la station Odéon.

Immeuble 8 rue de l'Odéon

Cette rue, que l'on commença à construire vers l'an 1782, sur une partie de l'emplacement de l'hôtel Condé, prit le nom du Théâtre-Français, parce qu'elle y conduisait directement. Ce théâtre ayant pris le nom d'Odéon, cette rue en prit aussi le nom en 1806, lors du nouveau numérotage des rues..

Immeuble 8 rue de Tournon

C'était anciennement la ruelle. Saint-Sulpice, puis la ruelle du Champ-de-la-Foire. Elle fut convertie en rue en 1541. On lui donna à cette époque le nom de rue de Tournon. La construction de cette voie publique n'était pas achevée en 1580, ainsi que nous en trouvons la preuve dans quelques titres de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés.

Cours de Rohan

Les cours de Rouen, passage composé d'une triple cour et qui relie la rue du Jardinet à la cour du Commerce, n'étaient qu'un cul-de-sac en 1714. Leur dénomination nous rappelle que l'archevêque de Rouen eut pour séjour de ville et aliéna en 1584 des bâtiments qui y datent du moyen-âge. De même que sur deux points de la propriété des héritiers de Ducellier, il s'y retrouve le socle d'une tourelle, qui a fait partie des fortifications du Paris de Philippe-Auguste.

Cours du Commerce Saint-André

La cour du Commerce sort d'un fossé creusé pour la défense du pavillon de la porte de Buci ; une portion de cet ancien fossé fut concédée par le bureau de la Ville, dès l'an 1582, à Jean Bergeron, capitaine de ses cent archers auquel succéda le sieur Bernard, et une autre portion, en 1651, aux frères Leblanc. Antérieurement à l'ouverture de cette cour du Commerce, il n'y avait que des échoppes et deux jeux de boules à sa place.

Fontaine Saint-Michel

La fontaine Saint-Michel fait partie du plan d'aération de la ville prévu par Haussmann sous Napoléon III. Le percement du boulevard Saint-Michel dans l'axe de la Sainte-Chapelle entraînait la création d'une place au débouché du pont Saint-Michel, Haussmann a ordonné la mise en place de cette fontaine afin de combler l'angle entre la boulevard Saint-Michel et la place Saint-André-des-Arts et donner un débouché visuel à la perspective du boulevard du Palais.

Fontaine Saint-Sulpice

La fontaine est érigée de 1843 à 1848 par l'architecte Louis Visconti (1791–1853) et l'entrepreneur Antoine Vivenel (1799-1862), elle occupe le centre de la place qui, à l'origine, selon les plans de Giovanni Niccolo Servandoni, devait répondre à un projet urbanistique qui ne sera pas mené à terme. À une extrémité de la place, se trouvait la fontaine de la Paix, édifiée en 1807, qui dut être déplacée en 1824 à cause de ce projet.

Immeuble 10 rue Monsieur le Prince

Auguste Comte habita au second étage de cet immeuble de la fin du XVIIIe siècle, de 1841 à 1857. Il recevait alors dans son appartement les membres de la Société positiviste, et y a rédigé son dernier volume du Cours de philosophie consacré essentiellement à la sociologie. L'appartement a été restauré et transformé en musée.

Immeuble 10 rue Gît-le-Coeur

L'immeuble actuel se divisait encore en deux maisons contigües en 1803, avant de n'en former qu'une en 1837. La date la plus ancienne connue remonte à 1696. Le bâtiment sur rue est élevé sur caves et composé d'un rez-de-chaussée, trois étages carrés, un quatrième partiellement mansardé et un cinquième partiel.

Hôtel des Monnaies

Dans un édit de Charles-le-Chauve, de l'année 864, Paris se trouvait au nombre des villes ayant le droit de fabriquer des monnaies. Le bâtiment affecté à cette fabrication devait faire partie du palais de la Cité. Dès que le faubourg septentrional fut défendu par une enceinte, on y transféra la maison de la monnaie. Dans le quartier des Lombards, on voit encore aujourd'hui une rue nommée de la Vieille-Monnaie.

Hôtel de Transylvanie (ancien)

Sous Louis XIV, on ne jouait ouvertement qu’à la Cour à des jeux d’argent, mais une véritable fièvre de jeu se répandit, en même temps que l’agiotage, sous la Régence ; les ordonnances interdisant le jeu public étaient devenues caduques, et la police, souvent complice, avait accordé des licences à des tripots comme l’Hôtel de Transylvanie.

Hôtel de Garsaulan (ancien)

La partie, en bordure sur le quai, de l'îlot compris entre les rues de Seine et des Petits-Augustins, formant une pièce de deux arpents, fut vendue, le 2 septembre 1519, par Antoine de la Vernade aux gouverneurs de l'Hôtel-Dieu. Elle était toute en culture, lorsque ceux-ci la baillèrent à bâtir, l'an 1538, ainsi que l'exprime l'article suivant du censier de 1567.

Hôtel de Saxe

Le comte de Saxe avait établi sa maison sur le quai des Théâtins (Aujourd'hui quai-Malaquais, l’hôtel existe encore et porte le numéro 3). L’hôtel, récemment réparé, présentait toutes les commodités que réclame une grande existence. Les appartements étaient somptueusement meublés ; dans le salon principal, il avait placé son portrait où il était représenté en costume polonais.

Fontaine du Marché-Saint-Germain

Ce joli monument, construit en forme de tombeau antique, consiste en un massif carré, dont chaque face est surmontée d’un fronton sans support ; il décorait la place Saint-Sulpice, et a été transporté en 1824 dans la cour du nouveau marché Saint-Germain. Le but de l'architecte avait été d'élever un monument funéraire à la mémoire de Servandoni.

Caserne de la Garde Républicaine

Concino-Concini, connu sous le nom de maréchal d'Ancre fit construire cet hôtel, qu’il habita. Louis XIII y logea quelque temps. Lorsque le duc de Nivernois en fit l'acquisition, l'architecte Peyre l'aîné fut chargé de le décorer. En 1814 il devint l'habitation de madame la duchesse douairière d'Orléans. Il est occupé aujourd'hui par le premier escadron de la gendarmerie royale de Paris.

Débit de boisson (ancien) dit Au petit Maure

C'était alors ce qu’on appelait au XVIIIe siècle une maison de bouteille. Non pas les maisons de bouteille où les grands seigneurs venaient faire carrousse et chère lie, comme celle de la Duryer à Saint-Cloud, mais plutôt comme le cabaret du Petit Maure, à Vaugirard, ou celui de l’Épée royale, à Passy, ou plus tard celui du Moulin de Beurre, à la chaussée du Maine.

Ancien couvent des Carmes, actuellement Institut catholique de Paris

Edouard Branly, inventeur du cohéreur à limaille, principal radioconducteur des appareils de réception de la télégraphie sans fil, avait établi son laboratoire dans un bâtiment construit en 1932 par son gendre, Paul Tournon, dans le jardin de l'Institut Catholique. Restent aujourd'hui le bureau du savant, avec une peinture murale réalisée par sa fille Elisabeth, la cage de Faraday partiellement tronquée, et une partie de l'ancien grand laboratoire.

Immeuble 54 rue de Seine

Ce n'était anciennement qu'un chemin nommé du Pré-aux-Clercs, de la porte de Bussi à la Seine, de la porte de Bussi au Pré-aux-Clercs, rue qui tend du pilori au Pré-aux-Clercs, enfin rue de Seine. Elle fut pavée en 1545. Elle porta aussi, selon Sauval, le nom de Dauphine, parce que l'hôtel maintenant nommé de La Rochefoucault s'était nommé hôtel Dauphin, ayant été habité par Louis de Bourbon, dauphin d'Auvergne.

Fontaine de Carpeaux

Cette fontaine, construite en 1874, a été conçue par Gabriel Davioud (1824-1881) et réalisée avec la collaboration d'Emmanuel Frémiet (socle), Jean Baptiste Carpeaux (groupe sculpté), Pierre Legrain (globe) et Louis Vuillemot (guirlandes du piédestal).

Eglise Saint-Germain-des-Prés

Il est impossible de tracer l'histoire de cette aïeule de nos églises, sans parler de l'abbaye célèbre, dont l'existence remonte au premier temps de la monarchie chrétienne. Tous nos historiens conviennent que l'abbaye de Saint-Vincent, depuis Saint-Germain-des-Prés, fut fondée vers 543 par Childebert Ier, fils de Clovis.

Fontaine Médicis

La fontaine Médicis a été construite par Salomon Debrosse, en même temps que le palais du Luxembourg et pour l'ornement du jardin de ce palais, dont elle a toujours fait partie. Elle était autrefois un peu plus à l'est ; on l'a déplacée, dans ces dernières années, pour l'ouverture de la rue Médicis.

Eglise Saint-Sulpice

La partie de l'église de Saint Sulpice qui fut abattue en 1646 était la plus ancienne : mais comme il n'en est point resté de dessin, on ne peut pas dire précisément de quel siècle elle était ; on peut conjecturer seulement qu'elle était du XIIIe siècle.

Brasserie Lipp

Brasserie dite des Bords du Rhin créée vers 1880 par un Alsacien nommé Léonard Lipp. La devanture daterait de cette époque, tandis que le décor intérieur est conçu, en partie, au début du 20e siècle. Réalisés par le céramiste Léon Fargue, les panneaux représentent des plantes exotiques (bananiers, cactées, palmiers, bambous ...), dessinées avec une précision de botaniste.