photo : NL
Cette salle, située dans le 17e arrondissement de Paris entre l'avenue de Wagram et la rue Montenotte a été construite en 1802. A l'origine l'endroit se présente sous la forme d'un guinguette (genre de cabaret populaire de la banlieue parisienne offrant souvent un service de restauration et doublé d'un lieu de bal) et est dotée de Jardins.
En 1865, la salle Wagram subie de profondes modifications sous l'impulsion de Adrien Alphonse Fleuret qui deviens une référence en matière de bals de l'Empire.
La salle passe sous le contrôle de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1899.
Vers 1920, Marius Combes en deviens le propriétaire, et y fera instaler de nombreux meubles oeuvres d'artisans d’art, son goût prononcé pour les arts n'y est surement pas pour rien.
La salle servira la cause de tous les banquets et débats interparlementaires, ayant lieu après chaque session de la Chambre des représentants, entre 1930 et 1939.
La salle sera l'objet de multiples manifestations au fil des années, on peut noter parmi celles qui ont marquées leur temps :
La salle servira aussi de décors à de nombreux films comme "Un homme et une femme", "la neige et le feu", "Mr et Mrs Bridges", "l'Amant", "Talon Aiguille", "Toulouse Lautrec", etc ...
En 1945, la salle a déjà un passé très complet de représentations sportive, théâtrales et autres réunion, conférences diverses, certains auteurs y font allusion et évoquent son décor désuet composé de galeries peintes en trompe l'œil (Paris rouge 1944-1964, Jean-Pierre Arthur Bernard). Elle est pourtant toujours un haut lieu de la danse et on y rencontre des danseurs de swing. Georges Ravon dans le "lettres françaises" y fait allusion en ces termes : « En aucun lieu de Paris, si ce n'est au Palais Bourbon, on n'a autant péroré, promis, rêvé. A présent, les soldats américains y dansent le swing tous les mardis »
De nos jours l'exploitation de la salle ressort d'une société privée. Elle a été entièrement rénovée et elle intègrent les équipements les plus modernes qui sont indispensables à toute activité tant festive que professionnelle. Comme tous les édifices patrimoniaux qui ont conservés ou revalorisé leur activité on peut en effet y trouver les derniers équipements de ce siècle, savoir un accès au réseau à haut débit, ou des dispositifs audios visuels performant. Sa capacité d'accueil va de 300 à 1300 personnes en fonction de la configuration, on y réalise des congrès, des conventions, différents salons, des expositions, vernissages comme des diners de gala.
Sources : wikipédia, société de gestion du site, presse étrangère, ...
Crédit photo : www.eurosites.fr publié sur l'aimable proposition de N. Leduc.