photo : Fanfan A
Louis Berryer * fait l'acquisition des forges de Varennes en 1671, elles comprennent alors un haut fourneau (J.-P. Chanconel), une affinerie et une fenderie. C'est encore lui qui va réorganiser le site et faire construire l'affinnerie actuelle.
En 1789 la production était de type :
Nouvelles transformations en 1806 (le comte de Redern **), un four à puddler est installé en 1844 par Catois.
L'activité de la fonderie prend fin en 1866.
On trouve sur le site:
Une collection de modèles en bois et liés a l'activité de la fonderie est protégée au titre des objets, on y trouve entre autre :
* Louis Berryer secrétaire du Grand Conseil du roi Louis XIV, Né le 20 mars 1616 au Mans, c'est le fils de Denis Berryer, modeste greffier des eaux et forêts de Domfront et du Mans, et de Madeleine Berthelot. Dans les actes authentiques, il est qualifié de loueur de masques au jeu de Paume du Mans. En 1648, il est occupé à la Forge-Neuve en Saint-Front, petite exploitation métallurgique non loin de Domfront (Orne 61). Il avait loué au mois dès cette date la forge beaucoup plus importante d'Halouze dont le loyer annuel était de 6 000 livres et ce fut sans doute l'origine de sa fortune, car il profita de la gène de Pierre de Pellève, propriétaire d'Halouze pour la lui racheter. voir www.berruyer.fr
** Jean Sigismond de Redern (1761-1835), né à Berlin et décédé à Nice, fils de Sigismond Ehrenreich de Redern et de Marie Jeanne d’Horguelin (...) En 1806, les associés Redern et Saint-Simon se séparent et partagent leurs acquisitions.
Jean Sigismond devient propriétaire de la terre de Flers, dans l’Orne, et des forges de la région.
« Après la Révolution, un noble prussien naturalisé français se porte acquéreur des biens du ci-devant comte de Flers (de la Mothe-Ango). Il s’appelle le comte de Redern de Bernsdorf. voir : collesson.blogspot.com