Auprès d'Orrouy, dans un chemin accidenté qui domine la vallée on s'éparpillent les fermes, les maisonnettes, et qui n'a pour limites que des coteaux empanachés de verdure, nous rencontrons a notre droite ces carrières dont nous avons incidemment parlé plus haut ; elles plongent leurs excavations dans les flancs de la colline.
Quel touriste résisterait au désir de franchir l'entrée de l'une d'elles. sorte de portique ouvert dans la masse rocheuse ? Qui ne s'aventurera avec un secret plaisir dans ces nefs où le pic du carrier semble avoir ébauché, sans le vouloir, des piliers romans et des arceaux ogivaux ? Qui n'admirerait dans ces sortes de catacombes ces carrefours ou plusieurs couloirs aboutissent et dont les profondeurs prennent de fantastiques aspects sous le filet de lumière qui descend d'une cheminée d'aération, trou étroit, puits aérien par lequel on aperçoit un coin du ciel ? Nous n'avons pas résisté a l'attraction que ce spectacle exerce, nous pensons que nos lecteurs la subiront à leur tour.