photo : Sébastien Dusart
Lorsque saint Saulve et son disciple vinrent à Valenciennes, l'idolâtrie superstitieuse des vieux Nerviens avait déjà fait place au culte du vrai Dieu. Les travaux apostoliques de saint Piat (martyrisé à Tournai, reposant à Seclin), de saint Chrysole (martyrisé à Verlinghem), et les prédications plus connues de saint Remy et surtout de saint Vaast (l'une des plus anciennes églises de Valenciennes, Saint-Vaast-hors les-murs lui était consacrée); les exemples merveilleux de saint Eloi, de saint Ouen, de saint Amand, de saint Aubert avaient porté leurs fruits; aussi compte-t-on déjà vers l'an 800, cinq églises à Valenciennes, savoir :
Source : Saint Saulve. Episode de l'histoire écclésiastique de Valenciennes au VIIIe siècle 1865.
Les uns attribuent à Pépin de Herstal, prince d'Austrasie, les autres à Pépin-le-Bref, roi de France, la fondation extra muros des églises de Saint Géry, de Saint-Nicolas et de la Chaussée ; mais on s'accorde sur ce point, que ce fut le roi Pépin qui, en l'an 1761, agrandit l'enceinte de Valencienne et la fortifia de nouvelles tours et murailles.
Ou comptait alors cinq portes, savoir : les portes d'Ansaing, Pissotte et Cambrésienne, comme nous l'avons dit plus haut, et en outre, la porte Cardon, placée près du pont de Pierre, sur la rivière de Sainte-Catherine, et la porte Montoise, sut la même rivière un peu en deçà de l'église de Saint Géry.
Source : Précis historique et statistique sur la ville de Valenciennes par Philippe Louis Joseph Desfontaines de Preux 1825.