Hôpital Saint-Sauveur

L'histoire d'un hôpital et de ses développements successifs, apporte à l'étude d'une époque, les plus utiles enseignements. Chacune des phases de son existence correspond à une nécessité sociale, et emprunte aux événements contemporains son plus vit intérêt.

Lorsque la comtesse Jeanne de Constantinople fonda l'hôpital Saint-Jean-Baptiste ou Saint-Sauveur, elle était devenue par la mort de son père Baudouin de Constantinople, comtesse de Flandres et de Hainaut. Son union avec Fernand de Portugal, n'avait pas été heureuse. Ce prince, comme condition de cette alliance, avait dû abandonner à Philippe-Auguste, roi de France, les villes de Saint-Omer et d'Aire ; mais à peine marié il avait protesté contre ce démembrement de ses États. La guerre s'était allumée, et bientôt le roi Philippe s'emparait des principales villes de Flandres et particulièrement de Lille, où pour assurer sa conquête, il faisait construire le fort des Reigneaux. Mais les Lillois, fatigués du joug, chassèrent les Français et ouvrirent leurs portes au Comte Fernand qui avait ralliée sa cause l'Empereur Othon et le roi d'Angleterre.

Philippe-Auguste ne tarda pas à tirer vengeance de cet outrage: il vint assiéger Lille; s'en étant rendu maître, il la mit à feu et à sang, et suivant un auteur contemporain l'incendie fut tellement violent, que le terrain marécageux sur lequel la ville était construite, brûla lui-même pendant plusieurs jours (1212). Vaincu dans les plaines de Bouvines, le 14 juillet 1214, Fernand fut conduit prisonnier en France, et enfermé dans la tour du Louvre où il demeura douze ans.

C'est à cette époque de notre histoire, et alors que la ville de Lille, après ces cruelles épreuves, commençait à sortir de ses ruines, que la Comtesse Jeanne songea à fonder un hôpital. Elle choisit hors la ville, près de l'église Saint-Sauveur, qui existait déjà, depuis environ un siècle, un vaste terrain où elle fit ériger les premières constructions. Elle se proposait d'y établir cinquante lits, mais le manque d'eau l'obligea à renoncer à son entreprise. Restreignant ses projets, elle donna des biens suffisants pour y recevoir 6 à 8 malades.

L'entretien d'un lit pendant une année, était alors évalué à cent sols.

Encouragés par la Comtesse, les habitants de Lille commencèrent à couvrir d'habitations le quartier Saint-Sauveur, situé hors la ville; les limites de ce côté étaient tracées par le fossé dit des Ponts-de-Comines et le fort des Reigneaux.

En 1219, la Comtesse Jeanne voulant attirer les bénédictions du ciel sur l'établissement qu'elle venait de créer, fonda trois chapelles, l'une en l'honneur de Sainte-Catherine, dans l'église de Saint-Pierre, la seconde en l'honneur de Sainte-Marie, près de son palais, et la troisième, dans l'hôpital Saint-Sauveur, de Lille, et afin que le service divin y fût convenablement célébré, elle appliqua diverses rentes et redevances à cet office.

Dès cette époque, le fonds de l'hôpital Saint-Sauveur commence à s'enrichir des dons et legs qui lui sont faits. L'inventaire des titres et pièces de cet hôpital, conservé à l'administration des hospices, signale un nombre considérable de donations. La chapelle qui y avait été annexée, devint également une cause de nombreux bienfaits, par la fondation d'obits et de messes à perpétuité en l'honneur des donateurs.

En 1233, le doyen du chapitre de Saint-Pierre reçut mission de la Comtesse Jeanne et de l'Évêque de Tournai de dresser les statuts de la règle à imposer aux frères et sœurs, chargés, en nombre égal, dudit hôpital, ainsi que celle pour le traitement des pauvres infirmes et des pèlerins. Après avoir rédigé ce travail, il décida qu'un chanoine du chapitre de Saint-Pierre serait chaque mois délégué au gouvernement de l'hôpital Saint-Sauveur.

Cette même année mourut à Noyon, le prince Fernand, époux de la Comtesse Jeanne. Voulant laisser un souvenir et attacher son nom à l'hôpital élevé par la générosité de la Comtesse, il légua par son testament, en date d'août 1233, audit établissement, cent sols de rente, afin d'y fonder à perpétuité, un nouveau lit pour un pauvre. La Comtesse, reconnaissante de cette sollicitude, confirma en septembre suivant, cette libéralité.

La Comtesse Jeanne devenue veuve, appliqua tous ses soins à améliorer le sort de ses sujets. En mai 1235, elle octroya le règlement du Magistrat de Lille tel qu'il s'est conservé jusqu'à la révolution de 1789. En même temps ses regards se portaient sans cesse vers Saint-Sauveur. Elle prescrivait en avril 1236, au chapelain de la chapelle Saint-Sauveur dans l'église Saint-Pierre, d'aller dans l'hôpital même, dire et chanter la messe d'une manière convenable, entendre les confessions et administrer les sacrements pour la commodité des pauvres malades.

La Comtesse Jeanne avait épousé en secondes noces, Thomas de Savoie (1237) dont elle eut deux enfants.

En 1243, toujours préoccupée du sort des malheureux, elle transforma en hôpital, son propre palais. C'était la réalisation d'une pensée qu'elle nourrissait depuis longtemps et dont elle avait jeté les premières bases, dès l'année 1227. La reconnaissance publique en a conservé la mémoire, en baptisant cet établissement du nom touchant d'Hôpital-Comtesse.

Cette vertueuse princesse dont les bienfaits constituent la plus riche partie du domaine actuel des hospices de Lille, mourut en 1244. Son corps fut déposé en l'abbaye de Marquette, qu'elle avait fondée.

pavillon Olivier

Marguerite, sa sœur, lui succéda.

Pendant cette première période, l'hôpital Saint-Sauveur étant hors la ville, les bâtiments en furent plusieurs fois brûlés et détruits par suite des guerres qui désolaient le pays.

C'est dans un de ces incendies que disparurent les titres de sa fondation.

En 1288, le comte Guy agrandit l'enceinte de Lille et entoura de fossés tout le nouveau quartier. Cette enceinte fut tracée le long de l'hôpital Saint Sauveur qu'elle contourna, en supprimant une partie des terrains qui lui avaient été octroyés par la Comtesse Jeanne, et en le circonscrivant dans ses limites actuelles entre l'église Saint-Sauveur, le cimetière et le fossé de la ville. La noble tour, seul vestige de ces temps reculés, fut élevée à l'angle du bastion, dont elle constituait la principale défense.

C'était une terrible époque que celle que nous traversons : les querelles des Comtes de Flandres avec le roi de France, ramenèrent, en 1296, Philippe-le-Bel sous les murs de Lille. Après la résistance la plus énergique, les habitants furent obligés de capituler. Le Comte Guy s'inclina devant son vainqueur, et la Flandre fut réunie en 1299, à la couronne de France. Jaques Chàtillon, que le roi avait laissé pour gouverneur, fit bâtira Lille, en 1301, le château de Courtrai.

Au milieu des troubles qui agitaient le pays, les gens de guerre pillaient les abbayes, et ravageaient les campagnes. Les religieux et religieuses, pour échapper à ces périls, avaient dans l'intérieur des villes des refuges où ils s'abritaient avec leurs richesses, pendant la guerre ; c'est ainsi que l'abbaye de Loos posséda jusqu'à la révolution un refuge dans la rue qui porte son nom. Il y avait également le refuge de l'abbaye de Cysoing, etc.

L'hôpital Saint-Sauveur qui possédait des biens à Thumesnil, à Ronchin, à Annappes, à Marcq-en-Barœul et dans le faubourg des Malades, avait éprouvé de grandes pertes pendant la dernière guerre. Afin d'en empêcher le retour, le roi Philippe-le-Bel octroya, en 1301, à l'hôpital Saint-Sauveur, des lettres de sauvegarde, pour les personnes et biens en dépendant, et lui confirma tous les privilèges antérieurs.

Les troubles qui agitèrent la Flandre dans les années qui précédèrent et qui suivirent la bataille de Mons-en-Pévèle (18 avril 1304), engagèrent le roi de France Philippe, à renouveler le 1er septembre 1308 les ordres relatifs à la protection due aux personnes et aux biens de l'hôpital Saint-Sauveur.

Mais de pareilles prescriptions ne paraissent pas avoir produit grand effet, car vingt ans après (8 février 1328) nous retrouvons le même roi Philippe, recommandant de nouveau au bailli de Lille et à son lieutenant, d'empêcher que l'on se permette aucune oppression ou insulte envers la Prieure et les sœurs de l'hôpital Saint-Sauveur.

Indépendamment des biens qui avaient été donnés à l'hôpital par la comtesse Jeanne, elle lui avait également concédé certains privilèges et exemptions des droits sur les objets de consommation. C'est ainsi qu'en 1365, Percheraux de Gand, chevalier du roi, bailli de Lille et gardien de l'hôpital, établit dans un acte conservé en la Chambre des comptes de Lille, qu'après information faite, il était prouvé que l'hôpital était exempt de toutes maltotes et dettes quelconques; en conséquence il ordonnait au receveur de la maltote de blé, de restituer un gage qu'il s'était fait donner pour un prétendu droit sur les blés de l'hôpital.

Le 25 janvier 1385, nous trouvons encore dans l'inventaire des titres de l'hôpital Saint-Sauveur, des lettres de sauvegarde délivrées aux religieuses. Prieure et sœurs de l'hôpital Saint-Sauveur, par Philippe de Bourgogne, comte de Flandre, fils du roi de France. Enfin, par lettres-patentes du 3 septembre 1393, le même prince déclare cet hôpital provenir de la fondation de ses prédécesseurs, et être exempt de l'assise sur le vin, mandant à son receveur et aux échevins de Lille, de faire cesser toutes poursuites à cet égard.

Autres lettres de ce prince, du 13 juillet 1397 par lesquelles il fixe à trois queues de vin par an, la consommation de l'hôpital. Il n'y avait alors que vingt lits de malades.

Les pièces et titres attestant les privilèges de l'hôpital à cette époque, abondent. Acte de Jean, sire de Croix, bailli de Lille et gardien de l'hôpital Saint-Sauveur, portant, après informations faites, que cet hôpital était exempt de droits de chaussée ; certificat donné en 1483, par Jacques de Quélu, notaire public, que l'hôpital est exempt en vertu de sa fondation de tous tonlieux, passages, vinages, etc.

C'est dans le cours du quatorzième siècle que les religieux de l'hôpital Saint Sauveur cessèrent d'y être attachés ; les Augustines demeurèrent seules chargées, dès lors, des soins à donner aux malades. L'hôpital Saint-Sauveur n'était pas seulement destiné à recevoir des malades, il donnait également asile à des bourgeois qui venaient s'y fixer pour y finir leurs jours. De nombreux actes de donation constatent de pareils contrats. Les bourgeois les plus notables allaient s'y faire traiter en maladie. Un sieur Jehan Dubosquiel, en reconnaissance des bons soins qui lui ont été prodigués, donne, le 19 février 1424, à la prieure et aux religieuses de l'hôpital une maison et héritage rue Saint-Sauveur.

Quelquefois la donation avait pour but, l'entretien d'un aliéné ou innocent. C'est ainsi que le 1er août 1416, les sieur et dame Higot lèguent audit hôpital, deux maisons, rue du Croquet, pour en jouir après leur mort, à la charge de nourrir, sa vie durant, leur fils Jean, innocent.

En 1419 un grand débat s'éleva entre les religieuses de l'hôpital et l'évêque de Tournai au sujet de la nomination de la Prieure. Les premières prétendaient avoir le droit d'y procéder par voie d'élection, le second au contraire maintenait qu'à lui seul appartenait le droit de nomination. La cause prit une telle gravité que les partis soumirent leurs différends à l'arbitrage du Pape Martin. Après une enquête minutieuse dans laquelle furent entendues diverses personnes dignes de foi, tant ecclésiastiques que séculières, l'Évêque de Tournai fut obligé de reconnaître qu'aux religieuses seules appartenait le droit d'élire leur Prieure. Il déclara en conséquence qu'il ne s'opposait point à ce qu'à l'avenir elles continuassent à en agir ainsi.

Des difficultés à peu près semblables paraissent s'être élevées en 1457, entre le chapitre de Saint-Pierre et les Maître, Prieure, et couvent de l'hôpital Saint-Sauveur. Un procès-verbal dressé en décembre 1457, constate les conditions arrêtées, pour l'exercice du patronage du chapitre et l'élection d'une Prieure.

Cependant quelques années auparavant, Jehan, évêque de Tournai, avait dressé un règlement concernant l'état ecclésiastique de l'hôpital Saint-Sauveur et son administration, tant spirituelle que temporelle. Il y était écrit qu'outre le nombre de six religieuses, il peut y avoir deux frères, l'un prêtre, l'autre lai ou couvert.

Ce règlement, du 6 août 1453, fut approuvé et confirmé par une bulle du pape Calixte III, du 12 mai 1455.

Ce document précieux nous renseigne sur l'état de l'hôpital à cette époque. Pour que les sœurs pussent suffire au service général, il fallait que le nombre des lits fût extrêmement restreint. De 6 ou 8 qu'il était en 1216, au moment de la fondation par la comtesse Jeanne, il n'avait guère pu s'élever en l'absence de ressources nécessaires à sa dépense. Les malades ou pèlerins ne devaient pas dépasser 20 à 30, s'il faut en juger par le fait suivant : Un sieur Gantois qui avait légué sa maison pour y recevoir 13 vieillards des deux sexes, fixait à 6 ou 8 le nombre de sœurs qui devaient les soigner. Du reste il ne faut pas perdre de vue que cet hôpital n'était pas le seul qui existât à Lille. La charité des princes, et celle des particuliers avaient multiplié les asiles, et à part l'Hôpital-Comtesse, le plus important de tous, il existait un grand nombre d'hôpitaux, hospices et maladreries où toutes les souffrances trouvaient aide et assistance.

pavillon de consultation

Après Jean Sans-Peur qui avait fait bâtir, à Lille, le palais de Rihour en 1407, et qui fut assassiné sur le pont de Montereau (10 septembre 1419) la Flandre passa aux mains de son fils, Philippe, alors âgé de 23 ans.

Ce prince dont tous les historiens se plaisent à bénir la mémoire, et qui gouverna la Flandre de 1419 à 1467, avait mérité le nom de Philippe-le-Bon, par sa bienveillance pour les Lillois et sa générosité. L'hôpital Saint-Sauveur ne fut pas oublié, et le 6 mai 1464 il lui donna une marque de sa protection, en faisant publier dans les rues de la ville, les lettres de sauvegarde et les privilèges accordés à l'hôpital par ses prédécesseurs.

A Philippe-le-Bon succéda le comte de Charolais, Charles-le-Téméraire, son fils.

A cette époque, entre l'hôpital Saint-Sauveur et l'église, existait, ainsi qu'il était d'usage, un cimetière. Les maître et Prieure voulant agrandir l'hôpital et faire construire une nouvelle salle, obtinrent de la ville la concession d'un terrain vague qui se trouvait le long dudit cimetière. Cet acte qui porte la date du 7 février 1482, est la première trace d'agrandissement que nous rencontrons depuis la fondation de l'hôpital.

Le quartier Saint-Sauveur commençait en même temps à se peupler. Les rues défoncées et boueuses étaient une cause incessante de miasmes délétères. En 1475, pour la première fois, la rue Saint-Sauveur fut pavée. Le magistrat offrait dix sous de la verge, à ceux qui voudraient paver cette dernière. A l'extrémité de cette rue se trouvait une porte conduisant à la route de Lille à Valenciennes. Elle fut supprimée en 1595 et démolie en 1674, lors de la reconstruction de la partie des fortifications détruite pendant le siège de 1667.

Dans l'église de l'hôpital Saint-Sauveur, existait une chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette, et qui était l'objet d'un pieux pèlerinage. En 1488, les vicaires généraux de Tournai accordèrent des indulgences à ceux qui fréquenteraient cette chapelle.

Le 27 février 1495 pareilles indulgences furent octroyées aux Prieure, sœurs et pauvres malades de là maison, par Pierre, évêque de Nazareth (hors Lille) ; et plus tard, en 1562, le pape Pie IV délivra des lettres-patentes, portant érection de la confrérie de Notre-Dame-de-Lorette dans ladite église ; cette institution devint par la suite une des plus importantes de la ville.

Au commencement du seizième siècle (1507), la ville de Lille passa sous la domination de l'empereur Charles-Quint. Ce prince après avoir juré d'observer les privilèges de la ville, prit à tâche d'introduire toutes les améliorations possibles dans son intérieur. En 1531, il délivra des lettres-patentes pour la fondation de la Bourse commune des pauvres. Nous avons peu de détails à reproduire au sujet de l'hôpital Saint-Sauveur, sauf l'intervention de l'empereur, le 1er août 1522, dans un débat élevé entre la Prieure et l'évêque de Tournai au sujet de la reddition des comptes de cet hôpital. L'évêque de Tournai prétendant à la suprématie, voulait que les comptes fussent rendus devant lui ; les religieuses lui contestaient ce droit ; l'Empereur donna raison aux religieuses, et lui enjoignit ainsi qu'à ses officiers de se désister de cette prétention.

C'était devant la chambre des comptes que cette vérification devait s'effectuer. Et, en effet, le 12 octobre 1536, ladite chambre autorisa Jacques Lefèvre, maître de l'hôpital Saint-Sauveur, à augmenter le nombre des sœurs afin de le porter à dix. Le 9 octobre 1537, l'évêque de Tournai approuva cette augmentation.

En 1548, la place actuelle du Réduit n'existait pas; la rue des Sahuteaux partait de la rue des Malades ou de Paris, pour aboutir à celle de Saint-Sauveur; voulant élargir les terreaux et remparts de la ville, le Magistrat de Lille acheta ou plutôt expropria vingt maisons rue des Sahuteaux, appartenant à l'hôpital Saint-Sauveur, et lui donna le 6 avril 1548, en échange, des terres et maisons sises près la porte Saint-André.

On se rappelle qu'en 1219, la comtesse Jeanne avait fondé dans l'hôpital Saint-Sauveur une chapelle en l'honneur de saint Jean l'évangéliste. Les revenus constitués par la fondatrice étaient depuis longtemps insuffisants pour l'entretien du culte ; afin de remédier à cette situation désastreuse, l'Evêque de Tournai, le chapitre de Saint-Pierre et la chambre des comptes de Lille, autorisèrent, le 8 août 1572, la réunion de la dite chapelle à la maîtrise de l'hôpital Saint-Sauveur.

Cette église fut à diverses reprises honorée d'une manière toute spéciale par les souverains pontifes. C'est ainsi que le 4 juillet 1623, le pape Grégoire XV accorda une indulgence plénière aux fidèles qui visiteraient l'église de l'hôpital Saint-Sauveur le jour de saint Jean Porte-Latine, et qu'en 1633 le pape Urbain VIII octroya des indulgences spéciales, à la confrérie de Notre-Dame-de-Lorette, en l'église de l'hôpital Saint-Sauveur.

Source : De l'assistance publique à Lille: l'hôpital Saint-Sauveur par Aimé Houzé de L'Aulnoit 1866.

photo pour Hôpital Saint-Sauveur

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 97995
  • item : Hôpital Saint-Sauveur
  • Localisation :
    • Nord-Pas-de-Calais
    • Lille
  • Code INSEE commune : 59350
  • Code postal de la commune : 59000
  • Ordre dans la liste : 29
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : hôpital
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction :
    • Nous n'avons aucune informlation sur les périodes de constructions de cet édifice.
  • Dates de protection :
    • 1923/08/23 : classé MH
    • 1962/02/14 : inscrit MH

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :6 éléments font l'objet d'une protection dans cette construction :
    • élévation
    • toiture
    • galerie
    • cour
    • ELEVATION
    • BATIMENT
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de la commune façade et galerie voûtée à rez-de-chaussée du corps de bâtiment du 17e siècle fermant à l' est la cour d' honneur type classement par décret du 23 août 1923
  • Photo : 2b3e9b1c54bd343938652bf232fd1161.jpg
  • Référence Mérimée : PA00107589

photo : pierre bastien

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