photo : Manuel Bazaille
En 719, Chrodegand, évêque de Metz, fonda l'abbaye de Gorze sous le vocable de Saint-Gorgon. Elle devint rapidement célèbre et prospère ; mais elle tomba dans la ruine et le relâchement, jusqu'à ce que le bienheureux Jean de Gorze la releva en 932 et la fit placer sous la règle de saint Benoît.
Au 12e siècle, elle était à un degré extraordinaire de prospérité ; les abbés jouissaient des droits régaliens et faisaient battre monnaie à leur coin. Mais elle éprouva ensuite de grands revers : pillée et brûlée de fond en comble en 1542 et en 1543, elle servit de forteresse aux luthériens. Le cardinal Charles de Lorraine, abbé commendataire de Gorze, obtint, en 1572, une bulle de Rome pour sa sécularisation.
Ce qui avait été relevé des lieux réguliers disparut à jamais en 1609, et l'abbaye fut réunie à la primatiale de Nancy en 1621. Mais le territoire de Gorze ayant été cédé à la France par le traité de Vincennes, en 1661, un chapitre de douze chanoines y fut établi, pour faire l'office dans l'église paroissiale, et subsista des restes des revenus de l'abbaye.
L'ancien palais abbatial, qui existe encore, est destiné à servir de dépôt de mendicité au département de la Moselle.
Source : Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle par Ernest de Bouteiller 1874.
photo : Manuel Bazaille
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