Chapelle Saint Symphorien

Dans le Morbihan, Saint-Symphorien est titulaire des églises paroissiales de Surzur et du Hézo ; il possède quatre chapelles à Gourin, Locmalo, Sérent, Marzan, et trois villages à son nom dans les communes de Nostang, Inzinzac et Bubry.

Source : Souillet Guy. Saint Symphorien dans la toponymie. In: Annales de Bretagne. Tome 66, numéro 4, 1959.

La chapelle Saint-Symphorien (XVI-XVII^e siècle), est située au village de Coëtboux ou Couesboux. Elle se présente sous la forme d'un plan rectangulaire à vaisseau unique. On y trouve du lambris en couvrement. On peut observer dans cette chapelle datée de 1575, une table de communion en bois datant du XVII^e siècle, une statue de Saint-Symphorien en bois polychrome du XVI^e siècle (1500-1550) et une statue de la Vierge Marie en bois (Statue de Vierge à l'Enfant de la limite XVI^e siècle XVII^e siècle dont l'exécution est à comparer avec la statue de Vierge à l'Enfant de la chapelle de Notre-Dame-des-Broussettes dans la présente commune) du XVI^e siècle.

Du doyenné de Porhoët et à collation libre, cette belle paroisse, qui passe, on ne sait avec quelle raison, pour avoir, en se démembrant, donné naissance aux paroisses de Bohal et de Saint—Marcel, possédait 6000 communiants, selon le dictionnaire d'Ogée, et seulement 3000, d'après l'abbé Cillart. qui écrivait vers le milieu du siècle dernier. Sur toute son étendue, elle reconnaissait son recteur pour unique gros décimateur à la 33^e gerbe. (...)

Sur le quartier de Sérent proprement dit, il y avait :

• la chapelle de Saint-Michel-du-Martray, mentionnée dès 1516, sur la Place du Martray et au haut du bourg paroissial ; elle a été démolie en 1810 ;
• la chapelle de la Madeleine, auprès du bourg, au lieu dit la Corderie, ancienne maladrerie attribuée au XV^e siècle, on ne sait sur quel fondement ;
• la chapelle de Saint-Barnabé , à la Ville-Quélo ;
• la chapelle de Saint-Sébastien des Haies (grande et petite Haie, seigneurie) ;
• la chapelle de Saint-François, au village de Tréalet ;
• la chapelle de Saint-Joseph dans un lieu isolé ;
• la chapelle de Saint-Jacques, que nous ne savons où placer, à moins de la mettre au hameau des Trégouets, qui en possède une encore debout et dont nous ignorons le vocable, elle ne se confond pas avec celle de Saint-Jacques ;
• de Sainte-Suzanne, sur la route de Sérent à Josselin, dans laquelle M. l'abbé Marot, recteur de la paroisse, a découvert des peintures à fresque.

Les suivantes s'élevaient sur la trève de Lizio :

• de Sainte-Catherine, qui passe pour avoir appartenu à une maison hospitalière des Templiers, tradition accréditée dans le pays par l'existence, en cette chapelle, d'un tableau représentant un moine rouge ; le nom de Temple, porté par un groupe de maisons entre Sérent et Lizio, montre assez, du reste, que la paroisse renferma jadis un établissement de cet Ordre ;
• chapelle de Saint-Symphorien à Couetboux ;
• celle de la Trinité à Ville-Guéha.

Sur la trève du Roc-Saint-André, nous ne connaissons que la chapelle de Notre-Dame-de-Bonne·Nouvelle, au château de Val-Néant.

La chapelle domestique du château de Brignac est la seule de Saint-Guyomard parvenue à notre connaissance.

Source : Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan