photo : edcar
La chapelle Saint-Patern a conservé partiellement sa charpente des environs de 1500. Au-delà du poinçon de la croisée, se devine l'enfilade des cintres finement moulurés ; cette belle ordonnance représentative du constant savoir-faire des charpentiers bretons, disparaissait pourtant sous un lambris en berceau peint.
Nous apprenons du Ministère de la culture que cet édifice homogène date probablement de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. La sacristie serait probablement du XVIIIe siècle et l'on peut y observer le bas-côté nord avec table d'offrande, une statue de la fontaine de dévotion disparue, une blason martelé. Le clocher est reconstruit en 1927.
Source : Ministère de la culture.
Saint Patern, quels que soient les personnages que cache ce nom unique, n'est l'éponyme que d'une seule lan en Plabennec, Lan-badern, au milieu des terres, dans l'évêché de Léon. Par contre, il a un certain nombre de chapelles dans le Morbihan d'abord, ancien évêché de Vannes en Malguénac, canton de Cléguérec, en Saint-Tugdual, canton de Guéméné, en Meslan, canton du Faouet ; c'est le nom d'une paroisse de la ville de Vannes, et auprès de Vannes, il y a une fontaine Saint-Patern en Séné, dans les Côtes-du-Nord, Saint Patern est le nom de villages, en Plourach, canton de Callac, et en Saint-Agathon, près de Guingamp, dans le Finistère, il existe en Motreff, évêché de Cornouaille, un village de Saint paterne.
Source : Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne par René Largillière 1925.