malguenac

Sur une hauteur et sur la route de Ponlivy à Rostrenen et à Guémené, cette paroisse, dont la cure est à l'Ordinaire, ressortit à Ploërmel, et compte 2400 communiants, y compris ceux d'Estival, sa trêve. Les juridictions suivantes s'exercent en cette paroisse : Malguenac, haute-justice, à M. le duc de Rohan, seigneur de la paroisse ; Luslurgan, haute-justice, qui ressortit au duché de Rohan ; Khulné, basse-justice ; le Porzo et Lesturgan, basse-justice, à M. de Cucé. Les maisons nobles de l'endroit sont : le Rangouet, en 1420, à Eon Marigot, et, en 1539, à Charles Marigot, sieur de Rangouet; Montoirlau, à N....; le manoir du Reston, à Guchon de Baud, et le manoir de Knarec, à Jean de Kernec. Ce territoire renferme des terres assez bien cultivées et des landes. On y voit le hêtre de Quelfin, planté sur une élévation qui forme un très-beau point de vue. A peu de distance de cet arbre, en allant vers le bourg, et sur le bord du grand chemin, est une carrière d'où l'on tire une grande quantité de pierres transparentes. taillées en forme de diamant.

Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom; aujourd'hui succursale; chef-lieu de perception. celle paroisse est dite Maigeechae'h, mot dont l'étymologie ne nous semble pas précise. Malguenac, outre son église paroissiale, a quatre chapelles: Saint-Nicolas, Saint-Etienne, Saint-Podic et Saint-Paterne. La commune renferme les bois de Bouarc'h, de Lesturgant et de Enhouet. La route royale n°164, dite d'Angers a Brest, et la route départementale n°2 du Morbihan, dite de Quimper à Pontivy, la traversent : cette dernière s'embranche sur la première. Géologie : granité. On parle le breton.

Source : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Jean Ogée 1853.

Chapelle Saint-Patern

Nous apprenons du Ministère de la culture que cet édifice homogène date probablement de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. La sacristie serait probablement du XVIIIe siècle et l'on peut y observer le bas-côté nord avec table d'offrande, une statue de la fontaine de dévotion disparue, une blason martelé. Le clocher est reconstruit en 1927.