photo : Manuel Bazaille
Cette croix est érigée en 1847 sous le rectorat de l'abbé Guillemet. En 1892, elle est déplacée et posée sur un large soubassement à escalier encore visible (source ministère de la culture).
En breton, le passage se dit « an treh »·, d'où la pointe du Trech que l'on trouve aussi orthographié Trec'h : c'est entre cette pointe au nord de l'île aux moines et la pointe d'Arradon que le passage s'effectuait principalement, jadis. Un passage secondaire y persista jusqu'à la seconde guerre mondiale, mais à partir de 1920, beaucoup d'îlois et de continentaux désirant traverser préféraient déjà user des services de François Mandart et de sa "Marie Ange", au départ de Port-Blanc, sur la commune de Baden.
Source : Le passage de l'Île aux Moines : histoire des passeurs de Port-Blanc par Guillaume Moingeon 2003.