Eglise

Peu de localités en France ont acquis une célébrité capable de rivaliser avec le renom de Villedieu. Le nom de Villedieu se retrouve « fréquemment donné à des localités où les Frères hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem avaient installé une de leurs commanderies : il leur semblait très naturel de désigner ainsi les maisons dont ils ne devaient se servir que pour la gloire de Dieu, comme les chrétiens du moyen âge appelaient Maison-Dieu ou Hôtel-Dieu la demeure réservée aux pauvres.

Histoire de Villedieu les Poêles

Si nous en croyons l'historien Guillaume de Jumièges, le roi d'Angleterre, Henri Ier, mort en 1135, distribua des terrains, dans le pays d'Avranches, aux religieux de l'Hôpital de Jérusalem ; ceux-ci y bâtirent un bourg : appelé Villedieu. Telle serait l'origine de notre ville.

Hugues, évêque de Lisieux, et Guillaume le Conquérant avaient fait aux religieuses de l'abbaye Saint-Désir de Lisieux, plusieurs donations, entre autres celles de la terre de Saultchevreuil, du bourg et du marché, de l'église avec ses dîmes, du moulin avec le bois. Ils leur avaient également concédé la paroisse de cette même église depuis le partage de la rivière jusqu'aux limites de la Leuga, outre les dîmes des fruits ; de plus, une terre de deux acres en propriété, et tout le bourg, depuis la division du pont, ainsi que tous les revenus qui en proviennent ; une vigne et un petit bois avec les dîmes de tous les moulins de la Leuga, une ancienne vigne enfin, avec le bois adjacent au-dessus. Cette charte rèmonte à 1060 environ.

Trois siècles plus tard, Philippe VI, roi de France et de Navarre, comte d'Évreux, publia un mandement en vertu duquel « il continuait à abbesse et au monastère de Saint-Désir de Lisieux le droit dont elles jouissaient précédemment de percevoir la moitié des coutumes de Villedieu et de Saultchevreuil, en commun avec les Hospitaliers dudit lieu ».

Cette communauté d'intérêts suscita de nombreux procès entre les Hospitaliers de Villedieu et l'abbaye de Saint-Désir de Lisieux. L'état de choses que nous venons d'indiquer persista, sans modifications notables, jusqu'à la Révolution.

Villedieu est célèbre par son industrie de la poêlerie. Les premiers statuts des poêliers sont consignés dans une lettre du vicomte de Villedieu au bailli de Rouen, lettre qui elle-même est transcrite dans les différentes lettres de confirmation des rois Charles VI, Charles VII et Louis XI. Ces statuts de 1328 et 1329 pourraient, aujourd'hui encore, servir de modèle aux économistes qu'embarrasse si fort la solution de la question sociale.

La tradition orale rapporte que les Poêliers seraient descendus de la Lande-d'Airou, à la suite de l'événement merveilleux raconté par Robert du Mont Saint-Michel. « Le samedi dans l'octave de Pâques (1157), au pays d'Avranches, dans une ville qu'on appelle la Lande-d'Airou, un grand tourbillon, comme sorti de terre, enveloppa et enleva tout ce qui l'entourait. A la fin, au-dessous du tourbillon qui s'élevait en l'air, se dressa comme une colonne de lumière rouge et bleue. On voyait et on entendait comme des flèches et des lances s'abattre sur la colonne, sans que les assistants aperçussent celui qui les lançait. Dans le tourbillon qui se tenait au-dessus de la colonne, apparaissaient comme diverses espèces d'oiseaux voltigeant à l'intérieur. Il s'ensuivit aussitôt dans la ville une mortalité parmi les hommes, entre lesquels succomba le seigneur du lieu. Ce ne fut pas seulement dans cette localité, mais même en beaucoup d'endroits de Normandie et des régions voisines que la mortalité s'abattit cette année. »

Voici maintenant, d'après le livre des Singularités, ce qu'était devenue la Lande-d'Airou au XVIe siècle : « Tout auprès de Villedieu est la Lande d'Hérould ou d'Airou, qui n'est plus qu'une simple paroisse. Anciennement, il y avait un bourg contenant environ demie lieue de long, fort superbement bâti sur le grand chemin qui conduit à Avranches ; mais il est ruiné et n'en reste plus que fort peu d'enseignement. Il y avait aussi un beau château, dont on aperçoit encore quelques vestiges, et le chemin voisin tout près, si calme, s'appelle encore « le pré du chateau ». Environ deux traiets le long du bourg susdit, sur le grand chemin, est une petite chapelle des plus anciennes où il y avait autrefois un monastère qu'on appelait Saint-Léonard du Bois, à cause qu'il était situé sur le bord du Bois de la Lande d'Airou. »

Dans toutes les citations qui précèdent, il n'est aucunement question des Poêliers ; ce qui nous permet de conclure que l'industrie de la poêlerie ne vient pas de la Lande-d'Airou. Elle est, il nous semble, due à l'initiative des commandeurs, jaloux d'importer dans le bourg de Villedieu un commerce aussi lucratif.

Les habitants de Villedieu ont été souvent l'objet des railleries de leurs voisins. On a colporté sur leur compte bien des histoires aussi ridicules qu'invraisemblables.

Ces légendes manquent de fondement. On les trouve dans les romans ou les contes orientaux, et parmi les anecdotes qui nous viennent d'Italie.

Bien loin de se caractériser par le béotisme de ses habitants, Villedieu offre à notre admiration un groupe d'hommes célèbres qui ont joué un rôle important dans l'histoire.

Le plus ancien, comme le plus illustre, est Alexandre de Villedieu. Son Doctrinal a été universellement reçu, enseigné et commenté dans les écoles de France et de l'étranger, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la Renaissance.

De nos jours, les amateurs de méthodes pédagogiques le tiennent encore en haute estime. En 1851, M. Charles Thurot consacrait une thèse latine au Doctrinal, et disait de cet ouvrage qu'il avait été considéré en son temps par tous les théologiens et par tous les jurisconsultes comme une autorité sacro-sainte dans le domaine de la grammaire. Plus récemment, en 1893, le professeur Dr Dietrich Reichling, de Heiligenstadt, publiait une édition d'Alexandre, en la faisant précéder d'une étude de 300 pages sur la vie et les écrits de l'auteur.

Au XIIIe siècle, deux autres enfants de Villedieu parvinrent à une haute dignité dans l'Église.

Le premier, Raoul de Villedieu, vingtième abbé du Mont Saint-Michel, augmenta les revenus du monastère par plusieurs acquisitions, tant à Brecey, au pays d'Avranches, qu'à Bretteville et à Verson, au diocèse de Bayeux. A peine installé, Raoul fit construire le « cloître », gracieuse galerie de stuc et de granitelle, aux chapiteaux fleuris, qui fait l'admiration de tous les artistes et de tous les touristes. Il eut des démêlés avec Guillaume d'Oteillé, évêque d'Avranches, qui tentait d'exercer des droits sur l'abbaye, au mépris des constitutions monastiques. L'abbé porta ses plaintes à Rome, et, sur l'intervention du souverain pontife, une transaction fut conclue entre l'évêque et le monastère.

Raoul mourut le 18 mars 1236, après avoir gouverné pendant onze ans l'abbaye-forteresse. Le second, Geoffroy Boucher, occupa treize ans le siège d'Avranches. Il fonda deux chapelles dans sa cathédrale, en 1297, et mourut en léguant ses biens au chapitre.

Raoul Roussel, archevêque de Rouen, de 1444 à 145e, était aussi de Villedieu. Il tint un concile en 1445, et contribua à faire rentrer les habitants de Villedieu sous l'obéissance de Charles VII.

C'est sans doute à lui qu'il faut attribuer le don, fait à l'église paroissiale de Villedieu, d'un calice d'argent doré.

Nous citerons encore parmi nos concitoyens Guillaume Le Moine, auteur d'un dictionnaire latin français et de plusieurs ouvrages de littérature et de philosophie qui en font un des érudits les plus sérieux de la Renaissance.

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, Villedieu fut honoré par le martyre d'un de ses enfants, le cordelier Guillaume Le Cervoisier. Il fut saisi par les protestants dans le couvent de Valognes, assommé à coups de bâton, puis déchiré avec des couteaux et des poignards jusqu'à ce qu'il expirât. On voyait, avant la Révolution, la statue de Le Cervoisier, dans une chapelle basse de l'église des Cordeliers. La statue surmontait le tombeau du martyr. L'intercession du vénérable Le Cervoisier amena plus d'une guérison miraculeuse.

Sous l'administration des commandeurs, l'histoire de Villedieu compte plus d'une page glorieuse.

La Révolution interrompit cette prospérité. Bon nombre des habitants avaient adopté les idées nouvelles. Au moment de la marche des armées vendéennes, une grande agitation se manifesta dans la ville. Un contemporain nous en fait le récit que voici : Le 15 novembre 1793, une trentaine d'éclaireurs de l'armée vendéenne, venant d'Avranches, entrèrent inopinément à Villedieu. On ne leur opposa aucune résistance. Les Vendéens se contentèrent de brûler les papiers de la mairie, d'abattre l'arbre de la liberté, de boire le vin du maire, du commandant de la garde nationale et d'autres citoyens.

Malheureusement, leur petit nombre fut la cause d'une grande calamité. Le dimanche 17, un certain nombre d'habitants, aidés de quelques paysans de Beslon, voyant arriver, vers une heure de l'après-midi, un petit nombre de cavaliers qui formaient l'avant-garde d'un corps de deux à trois mille hommes, ayant de l'artillerie, pensèrent qu'ils n'étaient pas plus nombreux que le vendredi. Aussitôt, ils tombèrent sur les Vendéens et les exterminèrent. Ceux qui s'échappèrent firent donner avis à la troupe qui approchait. Les soldats vendéens arrivèrent en toute hâte, massacrèrent ce qu'ils purent rencontrer, saccagèrent la ville et y restèrent jusqu'au lendemain, pour s'en retourner à Avranches.

Depuis la Révolution, Villedieu a subi bien des changements. Son industrie a pris des développements très considérables. A côté de la poêlerie, aujourd'hui à peu près disparue, la chaudronnerie, ancienne dinanderie, la fonte de cloches, les tanneries sont à l'état le plus prospère.

Mais, hélas ! qu'est devenue la vieille ville ? Du château Boucan dont il est question dans les anciennes notices, nous ne connaissons plus que le nom. Des antiques remparts, il subsiste à peine quelques pans de murs. De la commanderie, il ne reste que quelques bâtiments et la chapelle Saint-Blaise, mutilée et défigurée. Cependant l'église paroissiale est toujours debout, et elle mérite de nous arrêter un instant.

Eglise à Villedieu les poeles Manche

L'église

Description extérieure

Qu'il nous soit permis de citer là-dessus quelques paroles de M. Le Héricher : Tout porte à croire, dit l'éminent archéologue, qu'une église a été bâtie à Villedieu, dans la période romane. Les uns disent par le Conquérant, les autres par Henri Ier. Un vestige de l'architecture de cette époque existe encore : ce sont les contreforts, en moyen appareil, appliqués contre la façade occidentale. L'auteur d'un mémoire sur cette église a regardé comme un reste de ce temps les modillons de la nef (ils ne sont plus visibles aujourd'hui qu'autour du chœur) ; mais l'ensemble de l'édifice appartient à la fin du XVe siècle et au commencement du XVIe. Cette église est une des trois plus belles de l'arrondissement, à part celle du Mont Saint-Michel. Quoique bâtie en granit, elle est remarquablement sculptée ; les ouïes et les fenêtres de la tour, les balustres, les claires-voies sont remarquables comme sculptures, ainsi que les fenêtres du midi et les ornements du chœur, où l'on remarque des singes et des oiseaux d'une excessive impudence. La troisième zone de l'église, par exemple le sommet de la tour, est postérieure à l'incendie de 1634; la porte à accolades qui s'ouvre dans la nef est de 1638.

L'église, nous dit le Manuscrit traditionnel, conservé dans plusieurs familles du pays, mérite d'autant plus d'être admirée que, quoique toute construite de pierres de taille, elle est embellie par dehors d'une infinité de figures des plus recherchées et de sculptures très fouillées. Le rond-point s'agrémente d'un pourtour dont l'enceinte est garnie de pyramides qui prennent pied jusqu'à terre et de gargouilles aux fantastiques contorsions.

La tour est la partie qui témoigne le mieux de l'adresse et du génie de l'architecte. Elle est portée au milieu du corps de l'église sur quatre piliers proportionnés à sa grosseur et à son élévation. Elle est carrée, ornée de douze amples fenêtres carrées dans le milieu, dont huit servent pour l'ornement, et les quatre autres, ouvertes, pour laisser passer le son des cloches dans un accord et une proportion parfaits. Au-dessus de ces fenêtres, paraît une promenade d'où la vue se perd au loin dans le septentrion, étant bornée de coteaux fort élevés sur les autres côtés. Elle est construite en pierres de taille percées à jour, et formant plusieurs figures découpées à la mosaïque. Il y a quatre colonnes à ses angles, en forme de vases, avec autant de gargouilles à leur base en gueule de dragon.

Un peu plus haut finit le mur qui, suivant la tradition, fut laissé imparfait à cause d'accidents fâcheux.

Sur ce mur est placé un mur à huit pans couvert en ardoises. C'est sous ce dôme que l'horloge est renfermée. Enfin, au-dessus du dôme, est une lanterne composée d'une dizaine de piliers en bois recouverts de plomb et hauts de quinze pieds. Sur ces piliers, s'élève encore un dôme plus petit que l'autre, et surmonté d'une croix qui porte un coq, gros comme un fort mouton.

Description Intérieure

Si nous entrons dans le monument, sans accorder d'attention au portail moderne si peu en harmonie avec le reste de l'édifice, nous nous trouverons en face d'un mélange de styles de différentes époques, qu'on a essayé, dans ce siècle, de ramener à une unité très approximative.

La nef principale repose sur des piliers élevés après l'incendie de 1634, dans le goût de l'époque. Les voûtes qui la surplombaient s'effondrèrent à la fin du siècle dernier ; le désir de revenir au gothique les a fait reconstruire dans notre siècle, suivant un style qui ne s'accorde cependant pas avec l'ensemble de l'édifice. Les colonnettes engagées qui les soutiennent, ne seraient elles pas des fragments des colonnettes primitives qui devaient descendre jusqu'à la base des piliers, comme le font encore celles qui ornent les piliers ouest de la tour ?

Le transept et le chœur sont bien du XVe siècle. La nécessité de se défendre contre les Anglais avait obligé les Commandeurs à « emparer et fortifier l'église, tellement que par le moien des foussez faiz alentour, les fondemenz dicelle église estoient tous fondus en telle forme et manière que, si provision briesve nestoit sur ce faicte et donnée, ladicte église estoit en voie daler a totale ruyne et destruccion. Après quelques difficultés entre les bourgeois et le Commandeur, la reconstruction fut achevée sous l'administration de frère Jean Routier, avant 1495.

De l'ancien mobilier, composé de dons successifs dus à la piété des Commandeurs ou de leurs vassaux, il ne reste plus que les grandes orgues assez récentes, la chaire en bois finement sculpté (1683), et les stalles (fin du XVIIIe siècle).

Les autels du transept ont été placés dans ces derniers temps. Les curieux retables des chapelles Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Anne, de la fin du XVIIe siècle, viennent de disparaître à leur tour, ainsi que le maître-autel, pour faire place à trois riches autels sortis de la maison Wein de Cousolre (Nord). Le style, en parfaite harmonie avec celui du chœur, suffirait à justifier cette transformation. Les artistes ont su, de plus, s'inspirer des antiques traditions de Villedieu, et donner une œuvre digne de tout éloge. L'autel de Sainte-Anne, est toujours l'autel des Poêliers, tout en rappelant les gloires de la Mère de Marie. La chapelle de Saint-Jean-Baptiste conserve le souvenir des vieux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, sans exclure la mémoire de sainte Barbe, patronne des fondeurs, ni du saint titulaire des ouvriers en peau. Quant au maître-autel, il est digne de la dévotion séculaire de Villedieu pour le Saint-Sacrement ; il sera heureusement associé à une cérémonie religieuse, fort célèbre dans le pays, et à laquelle prennent part toutes les populations voisines : nous voulons parler du « Grand Sacre ».

C'est une procession qui a lieu le deuxième dimanche après l'octave de la Fête-Dieu. Toutes les corporations et confréries de la ville suivent le cortège, bannières en tête, et insèrent parfois à la pompe religieuse la figuration par personnages de la Passion et autres scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Source : La Normandie monumentale et pittoresque 1899.

Nouvelles archives de l'art français 1887 : Quelques tableaux remarquables des églises de province : Dans l'église Notre-Dame de Villedieu-les-Poêles (Manche) Saint Guillaume (?) et saint Hubert. Signé en blanc Potanchet (ou Patanchet), 1807. (Hauteur 1m30 ; largeur 1m)

photo pour Eglise

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 81518
  • item : Eglise
  • Localisation :
    • Basse-Normandie
    • Manche
    • Villedieu-les-Poêles
  • Code INSEE commune : 50639
  • Code postal de la commune : 50800
  • Ordre dans la liste : 1
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : église
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction : 4 différentes époques marquent l'histoire du lieu.
    • 13e siècle
    • 15e siècle
    • 17e siècle
    • 19e siècle
  • Date de protection : 1979/12/27 : classé MH
  • Date de versement : 1993/11/22

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Interêt de l'oeuvre : Inscription 12 10 1948 (arrêté) annulée.
  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Notre base de données ne comprend aucun élément particulier qui fasse l'objet d'une protection.
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de la commune 1992
  • Photo : c9286611ee9572031965e9f325fc7ece.jpg
  • Détails : Eglise (cad. C 154) : classement par arrêté du 27 décembre 1979
  • Référence Mérimée : PA00110642

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : Normandie Héritage

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien

photo : pierre bastien