st macaire en mauges

Le territoire de cette commune occupe l'angle nord-est du canton de Montfaucon. Il est limité au nord par les communes d'Andrezé et de Saint-Pililbert-en-Mauges ; au sud par celles de la Séguinière, Saint-André-de-la-Marche et de Roussay, à l'est par la Séguinière et Bégrolles ; à l'ouest par la Renaudière.

Noms anciens

  • Ecclesia beati Macharii de Spevano, 1119
  • Ecclesia Sancti Macharii, 1122, 1142, 1156, 1163
  • Apud Espetvair, monachi Espetvan degentes
  • Espetua, avant 1013
  • Espevan, Espetuan parochia, 12e siècle
  • Sanctus Macarius de territorio Sancti Florentii
  • La ville de St Macaire, 1468
  • St Machaire, 1633
  • Saint Macquaire, 1685
  • St Macaire, 1783 et bien antérieurement dans la plupart des actes du 17e siècle.

Relief de sol

Ce territoire forme un plateau de 108 mètres d'élévation vers nord, à Bouzanne, de 107 à 113 mètres vers sud-ouest, coupé par la vallée à peu près centrale de la rivière d'Avresme dont le plafond n'atteint que 91 mètres à la Blinière, et 80 mètres à son entrée sur la Renaudiere Le point culminant de 113 mètres se trouve près de la Penneraiseric. Les Aubretières sont à 112 métres, la Vigne à 109, La Promenade à 107 ; c'est la ligne de faite séparant les eaux des affluents de l'Evre de celles des affluents de la Moine, s'abaissant graduellement à 104 mètres et même à 87 mètres à l'ouest de la Néraudière. Le bourg, placé à peu près au centre, occupe une position intermédiaire à 102 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Cours d'eau

Cette disposition générale du sol nous indique les cours général des eaux affluant du nord et du sud dans la rivière d'Avresme qui coule du sud-ouest au nord-est, partageant le territoire en deux parties à peu près égales. L'Avresme que le cadastre nomme La Vrenne et qui est déjà citée au 11e siècle sous son véritable nom, Avaresma, 1032-1082, la rivière d'Anvresme, 1585, rivière d'Avaresme, 1633, vient de Bégrolles. En pénétrant sur St-Macaire, elle prend le nom de ruisseau des Aiguillonnières jusqu'au confluent du ruisseau de la Goujonnière, puis celui de ruisseau de la Bernardière durant tout son cours sur Saint-Nacaire jusqu'au confluent de l'Arensière à la limite de Saint-philibert. Sur son parcours de 8,000 mètres, elle anime le Grand et le Petit-Moulin. Ses affluents à droite ont peu d'importance, ce sont : le ruisseau des Haies ou de la Moncoualière, né sur la commune près le village des Haies, affluant au-dessus de celui de la Moncoualière, après un kilomètre de cours le ruisseau de Beaulieu, né près du village, afflue en aval du confluent du Tail, après un cours de 600 mètres. Le ruisseau de l'Arensière venant de Saint-Philibert qu'il sépare de Saint-Macaire sur partie de son cours, prend fin à la planche dite de la Biottière aux communes limites de Saint-Philibert, Saint-Macaire et la Benaudière.

C'est à gauche que l'Avresme reçoit ses affluents les plus considérables Le ruisseau de la Goujonnière venant de la Séguinière, pénètre sur la commune au Gué de la Menettiçre et afflue en amont de la Bernardiére après 1,500 mètres de cours, grossi à gauche du ruisselet de la Touillère qui limite avec Saint-André, de 700 mètres de parcours. Le ruisseau de la Girardrie ou de la Chenillère, que tous les actes anciens (1609-1686) appellent le ruisseau du Dominier, nait près la Girardrie et afflue en aval de la Blinière, après un cours de 900 mètres. Le ruisseau des Petits-champs, né près de ce village, passe au bourg et finit après un kilomètre de cours entre Prévreau et le Verger. Les actes de 1609-1632 le nomment le "ruisseau des Tanneries". C'est un filet d'eau, reste de l'antique étang du Prieuré. Le ruisseau du Bordage ou du Poirier, afflue près de la Sourballière après un cours de 1,300 mètres. Enfin le ruisseau du Tail, né sur Saint-Macaire, aux Landes de la Varenne, a son confluent en aval de la Moncoualière apres 1,800 mètres de cours. Le ruisseau de Malveille, dit aussi de la Landrière du nom du bois où il nait. en Saint-Macaire à l'angle nord-est, sépare sur 1,700 mètres cette commune de celle d'Andrezé et se poursuit sur cette dernière pour affluer dans l'Arondeau tributaire de comme l'Avresme.

La partie sud de la commune est baignée par la Moine qui sert de limite sur 1,300 mètres et y anime le moulin de Grimault ou de Guillocheau. Cette rivière reçoit le ruisseau des Quatre-Etalons venant de Saint-André, il sépare sur presque tout son cours de 2,400 mètres les deux communes et afflue au-dessous de la Grande-Bretellière; le ruisseau de Garrot, ainsi nommé dès 1648, nait sur Saint-Macaire, entre la Bruyère et le bordage de la Croix, coule de l'est à l'ouest sur un parcours de 3,700 mètres. Après avoir reçu le ruisseau de Gaigné au Pont de la Varenne, il limite avec la Renaudière sur un kilomètre et pénètre sur cette dernière commune pour se rendre à la Moine. Son affluent à droite, le ruisseau rie Gaigné, né aux Landes de la Varenne dont il emprunte aussi le nom, coule du sud au nord et sépare sur tout son cours de 2,600 mètres les communes de Saint-Macaire et de la Renaudière.

Voies de communications

Les chemins de grande communication de Cholet à Vallet (5,575 mètres) et du Longeron à Beaupréau (4,000 mètres) traversent le territoire de l'est à l'ouest et du sud au nord, et se croisent dans le bourg d'où part, vers nord-est, le chemin d'intérêt commun de Saint-Macaire à Vezins (3,125 mètres). A la sortie du bourg, vers ouest, se détachent les chemins vicinaux de Roussay et de Saint-Philbert, et de ce dernier celui de Villedieu par la Moncoualière. Au chemin de grande communication de Cholet à Vallet, mais à la Promenade, à trois kilomètres à l'ouest du bourg, se rallie un autre chemin vicinal venant de Saint-André-de-la-Marche qui dessert toute la partie sud-ouest du territoire communal déjà traversée par le chemin de Houssay.

Aglomération

Le bourg situé à peu prés au centre, forme l'unique agglomération groupée aujourd'hui notamment sur le chemin de Vallet, et aussi, et là dès l'origine, l'embranchement avec celui du Longeron, passage de la voie antique de Mortagne à Beaupréau. Elle est formée de logis vulgaires parmi lesquels se remarquent pourtant quelques maisons des 16e, 17e et 18e siècles, notamment celle dite le Séminaire, à l'entrée du bourg vers Bégrolles, portant au manteau de sa cheminée cette date et ce chiffre 1572 M. B. celle dite de la Croix, encore curieuse par sa porte en accolade surmontée de choux rampants et d'une croix pattée. Un plan du 17e siècle nous offre l'ensemble du groupe à cette époque avec ses édifices, prieuré, église, chapelles, four à ban. Les quatre septièmes de la population totale (1,177 habitants) résident au bourg. C'est pour l'importance la septième agglomération de l'arrondissement. Le recensement de 1881 donnait un total de 561 ménages répartis entre 530 maisons, dont 180 ménages et 165 maisons pour la population éparse groupée en 70 villages, hameaux ou fermes isolées.

  • Titre : Bulletin - Société des sciences lettres et beaux arts de Cholet
  • Auteur : Société des sciences, lettres et arts de Cholet et de sa région
  • Éditeur : Société des sciences, lettres et beaux arts de Cholet (Cholet)
  • Date d'édition : 1882-1971