photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Il existait au moins deux églises des le XIe siècle a Montfaucon et, toutes deux, d'origine inconnue.
Saint Jacgues, dont l'église sert encore au culte, fut sans doute la paroisse du donjon, dent elle abordait l'enceinte. Elle dépendait de l'abbaye Saint-Jouin-de-Marne, ainsi que le prieuré, qui en portait le titre tombé en commande de bonne heure et dont le siége, au XVIIIe siècle, était dans le clocher. Elle comptais 120 communiants en 1683.
L'église Notre-Dame, qui dut être la paroisse de l'agglomération primitive, s'élevait sur l'escarpement qui domine le pont de la Moine.
Incendiée pendant la guerre, elle a été détruite pierre à pierre de 1810 à 1815 par le curé Breton, qui, les materiaux vendus, en retira, dit-on, de bénéfice net six francs. Elle mesurait 56 mètres sur 14. A l'entrèe du choeur s'ouvrait une magnifique chapelle souterraine de Sainte Madeleine ou, suivant d'autres dires, de Sainte Anne ; on y observait 50 communiants en 1683 ; la cure était à la présentation de l'abbé de Saint-Jouin.
L'église Saint-Jean, qui dépendait également de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marne, s'élevait seule en dehors de la seconde enceinte à l'Est. Son choeur roman du XIIe siècle, entièrement en granit avec abside à cinq fenêtres romanes, a été transformé en chapelle ; derrière l'autel du XVIIe siècle, apparaissent des traces de fresques antiques. Sur une dalle, marquée d'un double écusson circulaire, avec un lion armé et couronné et à droite une croix de patriarche, le tout sommé d'une couronne de huit fleurons, se lit gravée en relief l'épitaphe de « dame A. M. Joubert, vivante dame de ce lieu et épouse de messire F. Lirot, chevalier, seigneur de la Patouillère, décédée le 25 septembre 1768 ».
La nef, sans voûte, sert de grange et a conservé son pignon vers l'Ouest et son portail ogival à triple voussure, retombant sur des colonnes à chapiteaux de feuillage (XIIIe siècle).
Tout auprès s'élevait la chapelle de St-Maurice, fondée en 1345 pour le service de la confrérie des Sept Frères et qui était déjà détruite avant la Révolution. Dans l'ancien cimetière, qui avoisine l'église vers le Sud-Est et qui est devenu communal, on montre encore, formée de plusieurs dalles, avec une inscription illisible, une vaste tombe dite des Sept Frères, sans doute des fondateurs de la « frairie », dont au Nord de l'église se trouve la maison de réunion
Source : Dictionnaire Historique de Célestin Port 1876-1878.
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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