photo : pierre bastien
Nef unique de 2 travées lambrissée, travée droite du choeur plus étroite terminée par une abside (voûtée en cul-de-four ?) . Un portail ébrasé ouvrait au sud et la façade occidentale était surmontée par un clocher-pignon.
L'église de Lussac était située à 1 km environ au nord-est du prieuré de Saint-Sardos, sur une terrasse à l'écart de Lot ; d'après J. Marboutin, elle daterait de la fin du XIe siècle ou du début du XIIe siècle, citée pour la 1ère fois en 1184. Des travaux de réfection de la toiture sont mentionnés au XIXe siècle et encore en 1900. L'église a été entièrement détruite vers 1950, mais l'emplacement du cimetière subsiste.
Source : Ministère de la culture.
1318. A partir de cette époque, l’histoire du nouveau diocèse n'appartient plus à notre sujet, et nous n'aurons à nous occuper que de la rive droite de la Garenne, restée dans le diocèse d'Agen, et de la partie de la rive gauche qui est rentrée dans ce même diocèse depuis la suppression de l'évêché de Condom.
Cependant, l'abbé et les religieux de Sarlat, qui avaient jeté les fondements du prieuré de Saint-Sardes, près de Montpezat, s'adressent à Philippe V pour lui demander de construire une bastide près de leur monastère. Ils le prient en même temps d'accorder aux religieux et aux habitants les libertés, coutumes et franchises dont jouissent les bastides récemment construites. C'était alors le moyen usité pour attirer les populations et pour former les villes nouvelles. Ils demandent encore au monarque que la bastide de Saint-Sardos soit désormais unie à la couronne de France, et que jamais elle ne puisse sortir de la main royale. (Les Olim. )
Tout fut accordé par Philippe-le-Long, et la nouvelle bastide ne tarda pas à devenir le sujet, ou au moins le prétexte d'une guerre sanglante entre la France et l'Angleterre (Lingard). Saint-Sardes fut renversé de fond en comble sous le règne de Charles-le-Bel.
Source : Histoire religieuse & monumentale de diocèse d'Agen par abbé Joseph Barrère 1856.