photo : Paul Nicodeme
Le ministère de la culture nous apprend que le château de Canabazès est un édifice datant du XVIe siècle ayant appartenu à la famille de Lustrac. Il deviens bien national, puis entre au domaine foncier de l'ordre de la légion d'honneur, il est alors rentré dans le patrimoine des Lustrac en 1811. C'est à cette période, au début du XIXe siècle qu'il connait les principales modifications qui le conduisent a ce que nous pouvons observer de nos jours. Il reste cependant, un des rares châteaux agenais du XVIe siècle à avoir conservé quasiment intacte son enceinte.
Barons de Lias, Seigneur de Canabazes, de Cazerac, de la Martinie, de Losse &c. En Périgord, en Condomois et en Agénois.
De Gueules à 3 Fasces d'Argent, écartelé d'Azur à un Lion d'Or couronné de même, langué et onglé de Gueules.
Les Guerres civiles qui ont désolé les Provinces du Languedoc & de Guyenne dans le seizième siècle et le commencement du dix-septiéme ont fait perdre à cette Famille une grande partie des titres qui auraient pu servir à justifier son ancienneté & son illustration ; ce malheur qui est commun à plusieurs Maisons du Royaume, joint à ce que la Branche de Messieurs de Lustrac-de Lias dont on va donner l'histoire généalogique, est sortie d'un puisné d'une autre Branche puisnée, est cause qu'on ne peut établir ses filiations que depuis
Noble Jean de Lustrac Seigneur de Cazerac et de Canabazes, qui fut marié par contrat du 22 Janvier 1519 avec Demoiselle Antonie Delluc ou Du Luc. Il fit son testament le 4 Juin 1544 par lequel il voulut être inhumé dans son tombeau situé dans le Chœur de l'Eglise de St Pardou, & nomma pour son exécuteur testamentaire Noble Antoine de Lustrac Seigneur de Lustrac ; il ne vivait plus le 10 Mai 1555, et avait eu de son mariage les enfants ci-après nommés :
Noble Antoine de Lustrac Seigneur de Canabazes et de la Martinie, institué héritier universel de son père le 4 Juin 1544, épousa Demoiselle Jeanne D'aspremont, et fit son testament le 25 Octobre i562, voulant dit-il aller aux troupes de Mrs de Burye et de Montluc et s'opposer aux pernicieux desseins des ennemis de l'Etat, qui commençaient déjà à s'assembler. Par ce testament il déclara qu'il voulait être enterré dans l'Eglise de St Pardou annexe de St Alby, au tombeau de son feu père, et avec les mêmes honneurs funèbres, et laissa entre autres choses à ladite Demoiselle d'Aspremont sa femme la jouissance sa vie durant des fruits des lieux de Canabazes et Canabazes le vieux, avec les rentes qu'il avait en la Juridiction de Montflanquin; il mourut avant le 29 Mai 1585, laissant de son mariage les sept enfans qui suivent :
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Source : Armorial general ou, Registres de la noblesse de France, par Louis Pierre d' Hozier, Antoine Marie d'Hozier de Serigny, Gerald de Eynde 1768.