photo : Lumière du matin
Pointe stratégique, la Pointe Saint-Gildas est balayée par les vents d'ouest amenant la houle, mais aussi par les surfeurs. Sur la pointe, le phare est un ancien Sémaphore du XIXe siècle qui surveillait le chenal de l'embouchure de la Loire.
Point de vue stratégique sur l'océan, cet ancien poste de guet, devenu sémaphore en 1865, puis phare en 1954.
C'est le 7 août 1860, qu'est prise la décision pour la construction d'un sémaphore à la pointe de Saint-Gildas. Les travaux seront réalisés en 1861.
En 1949, la Marine met un terme aux activités du sémaphore.
Un balisage nocturne ayant été réclamé à maintes reprises et avec beaucoup d'insistance par les navigateurs, un feu provisoire est installé le 30 avril 1954 sur un poteau en béton situé sur un ancien blockhaus de la seconde guerre mondiale. (fanal de 0,15 m, feu scintillant à secteurs blancs-rouges et verts).
Il faut attendre 1958, pour que le sémaphore soit mis à la disposition du service des phares. Le feu est alors déplacé à l'intérieur du complexe, dans l'ancienne salle de veille.
Par la suite, on constate une extension et l'agencement des logements des gardiens.
Le feu sera gardé à partir de septembre 1959, un radiobalise complète le dispositif le 19-09-59
Le sémaphore n'étant plus utilisé par la subdivision des phares et balises, la Marine Nationale a décidé de le confier à la commune de Préfailles.