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La paroisse aurait été évangélisée par Saint-Lunaire en 540. L'ancienne église, datant de l'époque romane, occupe avec son cimetière l'emplacement d'un monastère primitif fondé au 6e siècle. La nef, du 11e siècle, est prolongée par un choeur plus récent ; les collatéraux ont été construits au 17e siècle. L'église renferme le tombeau de Saint-Lunaire qui se compose d'un sarcophage gallo-romain en granit recouvert, au 14e siècle, d'une dalle sculptée d'une statue du saint.
Source : Ministère de la culture.
Saint Léonore, d'une famille illustre, embrassa l'état monastique dans le pays de Galles, après avoir été élevé sous la conduite de saint Iltut. Étant passé en France, dont la province de Domnonée faisait partie, il fonda un monastère entre les rivières de Rance et d'Arguenon. L'emplacement lui fut donné par Jona, comte du pays.
Le roi Childebert l'estimait singulièrement pour ses vertus, et il l'invita d'une manière très-pressante à venir le voir à Paris. Le saint se rendit aux instances du prince, qui le reçut avec de grandes marques de vénération. A son retour, il apprit la mort funeste de Jona son protecteur, que Conomor avait tout à la fois dépouillé de sa principauté et de la vie. Il donna une retraite à Judual, fils du malheureux comte, et le fit embarquer pour la Grande-Bretagne, sans craindre les suites de la colère du tyran. Judual revint ensuite, et recouvra les biens de son père.
Le saint avait le titre d'évêque, quoiqu'il n'eût point de siége. C'était alors une coutume établie dans l'Eglise britannique, d'honorer les principaux abbés de la dignité épiscopale. On ignore en quelle année mourut saint Léonore. Son corps fut transporté dans une église paroissiale près de Saint-Malo, dite encore aujourd'hui de Saint-Lunaire. On fait la fête de sa translation le 13 d'octobre ; mais sa principale fête se célèbre le 1er de juillet dans les différents diocèses de Bretagne. Ce saint est patron de plusieurs églises.
Source : Légende céleste, nouvelle histoire de la vie des saints 1845.