Eglise Paroissiale Saint-André

Saint-André-de-Sangonis, c^on de Gignac. Terminium, villa de Sangonias, 996.

Sous la première République, Saint-André-de-Sangonis fut un moment appelé Beaulieu. Il fut aussi chef-lieu d'un canton composé de six communes Saint-André, Ceyras, Jonquières, Saint-Félix-de-Lodez, Saint-Guiraud et Saint-Saturnin. Ce canton fut supprimé par l'arrêté des consuls du 3 brumaire an X. : Ceyras et Saint-Félix-de-Lodez furent placées dans le canton de Clermont; les quatre autres communes passèrent dans celui de Gignac.

Source : Dictionnaire topographique de la France 1865.

Le ministère de la culture précise que l'édifice antérieur est mentionné des 934, une reconstruction est réalisée vers 1619 mais disparu en 1880. Il précise, de plus, que la construction de l'édifice actuel date de la période entre 1880 et 1885 et que les travaux ont été confiées a Jules Margouires.

Divers

BERNARD I^er (1042-1049)

Les historiens de l'Eglise de Lodève, moins Catel, comptent deux évêques du nom de Bernard, après Olimbel. La raison qu'apporte Catel pour les éliminer, est qu'ils manquent au journal (diario) ou bréviaire. La Gallia christiana incline à les confondre en un seul, parce que, dit-elle, on n'exprime aucun fait qui les distingue. Quoi qu'il en soit, Bernard, successeur d'Olimbel, figure dans la nomenclature de la Guionie, et la Gallia nous apprend qu'il assista à l'assemblée des évêques de la province de Narbonne, tenue à Saint-Gilles, le 4 septembre 1042, pour confirmer la trêve et la paix. Il est vrai que Labbe, après Baluze, place ce concile en l'an 1056; mais c'est à tort, comme l'ont très-bien prouvé les auteurs de l'Histoire de Languedoc (tome II, page 611). Il souscrivit aussi à deux autres conciles assemblés à Narbonne, en 1043; dans le premier (17 mars) furent anathématisés les envahisseurs des biens du monastère de Saint-Michel de Cuxa, dans le second (1er août) fut confirmée une donation faite à l'église d'Embres, par Guillaume d'Hugues. En 1046 ou la suivante, il obtint de Clément II l'union des églises de Saint-André de Sangonis et de Saint-Pierre de Granoupiac, à la mense épiscopale. Si l'on croit le Nécrologe et le Répertoire de l'Eglise de Lodève, cet évêque cessa de vivre en 1049.

Source : La France pontificale par H. Fisquet 1865.

Revue de l'art chrétien

Pour ce qui concerne les peintures murales dont on a commencé à s'occuper dans nos temples, nous voudrions vous citer des œuvres meilleures que celles que nous avons à vous signaler.

L'église de Saint-André de Sangonis a été entièrement peinte; mais comme ces peintures l'écrasent! comme on est peu satisfait! Et ces pilastres cannelés, avec des chapiteaux hybrides supportant des voûtes plates avec des ornements gothiques sur un fond d'outremer douteux, qu'en dire ? Rendez-lui vite son lait de chaux.

Source : Revue de l'art chrétien par Société de Saint-Jean 1858.